Une nouvelle de 32 pages dans laquelle Henri Fauconnier narre son expérience de la Grande Guerre et du combat.
« Au centre de chaque cercle s'agitait une petite chose dont il eût été difficile de dire si c'était une bête ou un homme, mais qui devait parler ou mugir, car sa tête n'était qu'un trou s'ouvrant et se fermant sans cesse. Et par moments la foule à son tour n'avait plus de visages, mais des trous à la place des visages. »
Prix Goncourt 1930 pour Malaisie, Henri Fauconnier (1879-1973) partagea sa vie entre aventure et écriture. Son ami Jacques Chardonne écrivit à son propos dans Le bonheur de Barbezieux : « Il devint un admirable écrivain, avare peut-être, et qui a contracté en Orient un sentiment de la durée qui n'est pas à notre mesure. Il ne peut écrire que par beau temps et quand il est parfaitement heureux et tranquille. Cela n'est pas possible tous les jours. »