Première monographie : une vue d'ensemble du travail de l'artiste norvégien qui explore les représentations de l'autorité et de leurs ambigüités en réactivant un vocabulaire formel « post-minimaliste », partant d'images préexistantes qu'il importe dans le champ de l'art en peinture, photographies ou volumes, souvent de grand format, en noir et blanc.
Au cours des dix dernières années, les expositions de Gardar Eide Einarsson ont suivi une trajectoire thématique cohérente, développant ce que l'on peut appeler une « iconographie de la résistance ». Les signes et les symboles récurrents dans l'œuvre de Einarsson se réfèrent principalement aux manifestations d'une opposition fondamentale entre un contrôle étatique renforcé depuis le 11 septembre et la résistance de l'individu face à ce pouvoir central.
Cet ouvrage constitue la première monographie de l'artiste. Abondemment illsutré, il contient une vaste sélection de documents relatifs à ses travaux depuis les années 2000 ainsi que trois études sur son œuvre menées par Bob Nickas, Nick Land et Martin Herbert.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Bergen Kunsthall en 2013.
Né en 1976 à Oslo, Gardar Eide Einarsson vit et travaille à New York et Tokyo.