Au sommaire de ce numéro : des essais de Matthieu Poirier sur
Julio Le Parc, Niklas Maak sur
François Curlet, Dieter Roelstraete et
Yann Chateigné Tytelman au sujet de travaux récents de
Joachim Koester, Amélie Lavin sur
Dewar & Gicquel ; une contribution visuelle d'Evariste Richer ; un focus sur sept artistes de la scène émergente (Marcos Avila Forero, Hicham Berrada, Gauthier Leroy, Lars Morell, Jean-Michel Pancin, Pierre Paulin, Clémence Seilles) ; sous le titre « Hell comme discussion », Nadja Argyropoulou, curatrice, et Yorgos Tzirtzilakis, architecte, s'entretiennent sur fond de « diabolisation » de la Grèce comme symptôme de la crise européenne.
Palais invite également François Piron, commissaire de l'exposition «
Nouvelles Impressions de Raymond Roussel », à concevoir un dossier autour de celle-ci. Il y revient sur la personnalité fantasque de l'écrivain et sur son œuvre mystérieuse où, disait-il, « rien de réel ne doit entrer ». En compagnie d'historiens, de critiques d'art et d'artistes, il aborde l'écrivain en diagonale et considère la circulation de son œuvre parmi celle de nombreux artistes.
Dossier central conçu par François Piron, avec des textes de Lorenzo Benedetti (sur Mark Manders),
Marie de Brugerolle (au sujet de l'héritage californien de
Roussel), Bernard Marcadé (sur les coïncidences entre
Duchamp et
Roussel), Alain Quella-Villéger (sur la relation
Roussel /
Loti), et un extrait du roman « rousselien » de
Rodney Graham.
Publié deux fois par an, le magazine
Palais (
P L S à partir de 2023) offre un regard enrichi sur les expositions et la programmation du
Palais de Tokyo.
Palais donne à voir l'art contemporain d'une manière actuelle et, aussi souvent que possible, du point de vue des artistes eux-mêmes. Dossiers thématiques, entretiens, essais, projets spéciaux et inserts sont autant de contributions d'artistes, de critiques d'art, d'historiens ou de théoriciens qui font du magazine
Palais un outil indispensable pour appréhender l'art contemporain.