Edito
par Jérome Noetinger
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Un numéro que l'on pourrait qualifier d'écho aux précédents…
On continue, après le 102 et les festivals Densités et Musique Action, de causer avec des
programmateurs :
Kasper T. Toeplitz mène l'entretien aux Instants Chavirés, une salle de
concerts installée à Montreuil qui débuta comme club de jazz en 1991, avant de devenir
beaucoup plus.
Après la noise de Dror Feiler et Greg Angström, voici celle de
Lasse Marhaug. Un
musicien du grand Nord qui aime autant les situations que les musiques extrêmes, et un
activiste de la scène expérimentale.
Dans une esthétique très différente mais usant également de la bande magnétique et de sa
fragilité, l'artiste nord-américain William Basinski explore l'érosion du temps.
Christophe Levaux nous présente son travail : c'est une proposition de texte que nous
avons reçue avec plaisir, tout comme celle de Marc-Alexis Morelle qui, après avoir lu les
différents entretiens menés par Jean-Christophe Camps sous le nom de Filmer la musique /
Filmer les musiciens (
R&C 97,
98 et
99), nous donne un témoignage de sa propre expérience.
Les lecteurs assidus constateront le retour de la Brève Histoire des Destructions Musicales de
Matthieu Saladin, qui avait sauté un tour le trimestre précédent, le temps d'aller devant
des profs d'université abasourdis casser quelques amplis.
Et puis un rendez-vous à ne pas manquer : tout le comité de rédaction de R&C (et
nous l'espérons d'autres membres de l'équipe) sera présent le 19 décembre aux Instants
Chavirés pour une soirée qui présentera d'une part le numéro 102, mais aussi des
concerts, des critiques de disques en direct, des projections, du vin naturel… Programme
en cours d'élaboration.
Et sur le site de R&C : Wi Watt'heure.8 fera référence au Black Feminism. S'il n'est pas
directement question du féminin dans l'écriture sonore, ce numéro interrogera la notion
d'écoute par le biais d'autres pratiques, notamment l'anthropologie, le journalisme, la
médecine, le travail agricole. Rencontre avec Ilaria Buscaglia, anthropologue (gender
studies), et Joelle Rebetez, membre de l'association Gendering à Genève : sous deux angles
différents, elles parlent de la femme rwandaise après le génocide. Mise en ligne le 1er
octobre.