La collection
Musique et société avait pour vocation à sa création en 1998 de pallier à un manque criant en France, celui d'études sur le rock, le rap, la techno ou la pop. L'idée fut ensuite de participer à la dynamique internationale (principalement anglophone né anmoins) développée depuis les années 1980 par les recherches en
popular music studies, qui trouvaient leur cohérence et leur unité par le dialogue pluridisciplinaire, voire interdisciplinaire autour d'un objet, celui de ces musiques nées avec l'enregistrement phonographique.
Ainsi sont édités des ouvrages de recherche (principalement en sociologie, anthropologie, musicologie, sciences politiques et histoire) qui traitent des musiques populaires, c'est-à-dire des œuvres et de leur performance, de leur environnement (de la production à la réception) et de leurs représentations sociales. Dirigée par
Gérôme Guibert, cette collection permet d'aborder des sujets aussi variés que les genres musicaux (rock, rap, metal, techno, etc.), les médias musicaux (la radio), le fonctionnement de l'industrie musicale ou encore la politique.