Pour son deuxième album chez Shelter Press, Lisa Lerkenfeldt mêle musique concrète, expérimentation électroacoustique, composition instrumentale et cinéma surréaliste à partir d'arrangements de piano, de violoncelle et de bandes magnétiques qui constituent une sorte de journal intime en patchwork.
A la suite de l'album célèbré World in World, Jules Reidy propose une suite de pièces immersives composées essentiellement à partir d'une guitare électrique hexaphonique accordée en intonations justes, qui invitent à un nouveau voyage à la fois réconfortant et surprenant.
Le premier album de la musicienne expérimentale Abigail Toll sur le label Shelter Press : une étude compositionnelle utilisant l'esthétique des données comme moyen d'un examen critique des mécanismes sociaux et politiques qui nous entourent.
Mässa (messe), pièce vertigineuse d'une durée de 7h30, associe une dizaine de compositions travaillées entre 1989 et 2004. À travers cette œuvre majeure, le compositeur hongro-suédois Ákos Rózmann (1939-2005) déploie des paysages sonores particulièrement denses, au fort pouvoir évocateur. Une invitation à l'introspection et à la méditation.
Le nouvel album de François Bonnet, plus vaporeux, immersif et évocateur que jamais, explore un large éventail de sources sonores et de techniques pour brouiller les codes musicaux et laisser place aux empreintes mémorielles.
Une exploration de l'écologie acoustique changeante des Hébrides Extérieures au large de l'Écosse, un monde sensoriel peuplé de fantômes : histoires de villages engloutis, de baleines échouées, de proches disparus, de chevaux noyés, de chants gaëliques et de voix messagères d'évènements intimes ou collectifs.
Thomas Bonvalet déploie tout l'instrumentarium de son projet L'ocelle mare (guitares, banjo, tambourins, piano, flûtes, mais aussi percussions corporelles, métronomes, interrupteurs, scotch de peintre, téléphone, microphones, table de mixage, amplis, etc.) pour créer une véritable poétique de l'objet, dévoilant la
matérialité des instruments en tant qu'objets en même temps que la musicalité des objets en tant qu'instruments.
Thomas Bonvalet déploie tout l'instrumentarium de son projet L'ocelle mare (guitares, banjo, tambourins, piano, flûtes, mais aussi percussions corporelles, métronomes, interrupteurs, scotch de peintre, téléphone, microphones, table de mixage, amplis, etc.) pour créer une véritable poétique de l'objet, dévoilant la
matérialité des instruments en tant qu'objets en même temps que la musicalité des objets en tant qu'instruments.
Le nouvel album de l'artiste expérimentale texanne Claire Rousay inaugure sa collaboration avec Shelter Press : deux pièces sensuelles et méditatives de 15 minutes, entrelaçant des samples, des enregistrements de terrain et les interventions instrumentales de Alex Cunningham (violon), Mari Maurice (électronique et violon), Marilu Donovan (harpe) et Theodore Cale Schafer (piano).
Construit à partir de strates de textures et de tonalités déconstruites et de percussions arythmiques, le nouvel album du duo condense six années de travail en neuf réinterprétations fragmentées et aériennes du minimalisme – toutes surprenantes, rigoureuses sur le plan créatif et d'une beauté saisissante –, aux confins de la pratique électroacoustique contemporaine et de la musique concrète.
La nouvelle œuvre solo pour sons concrets, électronique et instruments du musicien et compositeur australien : une pièce chatoyante et miroitante inspirée des jeux d'ombre et de lumière sur l'eau.
Le premier album solo de Kassel Jaeger (François J. Bonnet) sur Shelter Press, conçu comme un opéra abstrait, entre textures acoustiques et synthétiques – une œuvre immersive, intime et avant-gardiste, d'une beauté complexe.
Le nouvel album de la violoncelliste, compositrice et improvisatrice Okkyung Lee est peut-être son disque le plus aventureux, innovant et abouti à ce jour, mêlant élégamment compositions néoclassiques délicates et improvisation libre, mélodies à la simplicité apparente et complexité tonale et structurelle, influences traditionnelles coréennes et expérimentation d'avant-garde.
Le nouvel album de l'artiste, musicienne expérimentale et poétesse française mêle avec grâce atmosphères intimistes, cut-up poétique, Satie, Ravel et Debussy, et invite Stephen O'Malley de SUNN O))) pour un final de 19 minutes.
Constituée de trois longues pièces acousmatiques inspirées par la nature et par des « états de conscience altérés », Voyage Sacrifice, le premier album du musicien français Maxime Primault (Black Zone Magick Chant) réalisé pour Shelter Press, laisse se déployer lentement une ambiance trouble mêlant drone, sons de cloches réverbérées et voix modifiées.
Le premier album solo, très beau, du prolifique musicien américain John Also Bennett mêle flûtes et électronique, entre minimalisme new-yorkais et musique ambient confortable, dans le meilleur sens du terme.
Le neuvième album solo du compositeur et percussionniste américain s'inspire de sa récente installation à Manhattan, où fut produit Stadium. S'appuyant sur des enregistrements de terrain réalisés en ville, il développe un récit sonore où s'insèrent percussions, claviers et instruments acoustiques. Ses parties de batterie et de percussions sont poussées ici vers de nouveaux sommets avec des arrangements de cordes et de cuivres fascinants, ciselant un jazz électro-acoustique à la fois rigoureux et foisonnant.
Pour son premier disque en 6 ans, Thomas Ankersmit rend hommage au compositeur hollandais Dick Raaijmakers, pionnier de la musique électronique et artiste multimédia décédé en 2013. Empruntant ses techniques de composition et d'enregistrement, Ankersmit a réalisé un album entièrement analogique qui s'inspire des recherches de Raaijmakers autour de l'holophonie… phénomène faisant entrer en résonnance l'oreille interne de l'auditeur.
L'album Struggle Artist du musicien électronique et artiste américain Justin Meyers dépeint l'incompatibilité d'une pratique artistique épanouie au sein d'une vie régie par les contraintes du néolibéralisme. Les sonorités mélancoliques des synthétiseurs ajoutent à la puissance narrative de compositions minutieusement structurées.
Double album compilant les trois volumes de la série des Movement Building, dédiée aux musiques du compositeur Gabriel Saloman réalisées pour des créations de danse comtemporaine.
Conclusion de la trilogie musicale de Saloman autour de la danse contemporaine, ce volume s'inspire d'un travail de la chorégraphe et collaboratrice de longue date Vanessa Goodman. Aux sonorités habituelles de l'artiste s'ajoutent les distorsions des guitares et les éléments bruitistes, les pianos minimalistes et les mélodies mélancoliques, alliés à une approche plus contemporaine de la rythmique (code de téléchargement inclus, avec un titre additionnel).
L'œuvre musicale la plus ambitieuse de Félicia Atkinson à ce jour, Hand In Hand mêle l'esthétique anxieuse et science-fictionnelle des années 1980 à la transparence des sons digitaux actuels. Plaçant la voix à l'épicentre de l'enregistrement, l'artiste et musicienne française convoque fiction, composition et abstraction à la manière de Joan La Barbara, Robert Ashley ou de Delia Derbyshire.
Second album du compositeur hongrois Gábor Lázár, et le premier chez Shelter Press : ces huit fragments de musique post-techno abstraite offrent une multitude de variations autour des mêmes sonorités et constituent l'un des meilleurs exemples d'expérimentation dans le champ de l'extreme computer music.
Second album du compositeur hongrois Gábor Lázár, et le premier chez Shelter Press : ces huit fragments de musique post-techno abstraite offrent une multitude de variations autour des mêmes sonorités et constituent l'un des meilleurs exemples d'expérimentation dans le champ de l'extreme computer music.
Le disque Damaged Particulates représente la conclusion d'un projet éponyme foisonnant, ainsi que les débuts d'un nouveau travail intitulé Reducing the Tempo to Zero, dans lequel l'artiste américain revient aux longues plages de musique drone caractéristiques de ses débuts.
Un essai musical du compositeur, DJ et plasticien américain Alex Gray qui explore les possibilités offertes par les outils de composition électroniques en matière de motifs rythmiques.
Un essai musical du compositeur, DJ et plasticien américain Alex Gray qui explore les possibilités offertes par les outils de composition électroniques en matière de motifs rythmiques.
Expérimentation autour des possibilités d'association de la voix et de la musique de synthèse, The View From Nowhere développe les travaux initiés par Carlson sur l'approche linguistique de la musique, interrogeant le processus menant de l'abstraction sonore au motif signifiant.
Premier album depuis ans pour le duo californien composé de l'ancien batteur d'Axolotl
William Sabiston et du guitariste Jon Almaraz, Color Attic explore de nouvelles atmosphères,
alliant guitares élliptiques et sonorités relâchées des percussions synthétiques, formant une œuvre profondément organique, à la fois bucolique et mélancolique.
Une pièce composée pour le spectacle The Sensationalists élaboré par la compagnie de danse canadienne Theatre Replacement. Les cinq morceaux constituent une véritable rupture par rapport aux œuvres antécédentes de Salomon. Mobilisant les fréquences de la musique électronique contemporaine, le compositeur propose une hybridation sonore de musique drone, de rock psychédélique et de musique traditionnelle japonaise.
Le nouvel album de la musicienne / plasticienne / écrivaine (un « oratorio concret / post-numérique en cinq actes ») : un disque à la fois conceptuel, surréaliste, poétique et totalement immersif, emprunt des références littéraires et musicales de Félicia Atkinson.
Réalisé au terme d'une tournée ininterrompue de 18 mois, mélangeant sons expérimentaux, psychédéliques, orientaux, et des éléments empruntés à la musique de film d'horreur, avec une dimension théâtrale marquée, le nouvel EP d'Alice Dourlen correspond aussi à un retour à la langue française, employée sur la moitié du disque dans des explorations vocales qui convoquent l'esprit de Nico aussi bien que Catherine Ribeiro.
Le deuxième album à paraître sous le véritable nom d'Alex Cobb, l'un des fers de lance de la scène drone actuelle,
constitue un tournant dans sa discographie, avec quatre compositions épurées
principalement centrées sur la guitare et les manipulations sonores de Cobb, aux atmosphères feutrées et contemplatives.
Un disque partagé, dans la série des Portraits GRM, réunissant deux pièces de Jessica Ekomane (qui explore les possibilités plurielles de l'écriture polyphonique) et Laurel Halo (pour piano et électronique).
A la suite de l'album célèbré World in World, Jules Reidy propose une suite de pièces immersives composées essentiellement à partir d'une guitare électrique hexaphonique accordée en intonations justes, qui invitent à un nouveau voyage à la fois réconfortant et surprenant.
La deuxième collaboration entre Stephen O'Malley et Anthony Pateras, cette fois entièrement acoustique, autour d'une guitare acoustique et d'un piano préparé : une musique comme suspendue qui saisit par sa cohérence presque organique et sa simplicité modale, derrière laquelle se développent des résonances et des jeux de hauteurs subtils.
Un disque partagé, dans la série des Portraits GRM, réunissant deux pièces de l'artiste sonore française Eve Aboulkheir et de Lasse Marhaug, figure de la scène expérimentale norvégienne.
La version complète du chef-d'œuvre épique du compositeur électroacoustique Ákos Rózmann, présentée pour la première fois dans son intégralité sous la forme d'un luxueux coffret 7 CD.
La nouvelle création de Ben Vida, accompagné d'un ensemble, est structurée autour du piano, des percussions et de quatre voix, explorant de nouvelles directions et développant une homogénéité remarquable.
Une pièce sonore composée par Alexandre Babel en étroite collaboration avec l'artiste Latifa Echakhch, avec des contributions des musiciens berlinois Rebecca Lenton, Theo Nabicht, Jon Heilbron et Nikki Schlierf, accompagnant l'exposition éponyme au pavillon suisse de la 59e Biennale d'art de Venise.