Discrepant est un label fondé à Londres en 2011 et dirigé par Gonçalo F. Cardoso, dont l'objectif est de déconstruire, distordre et réassembler les traditions des musiques (non) populaires du monde entier.
Troisième volume thématique de la série « Aquapelago », une collection de disques partagés avec laquelle des artistes sélectionnés offrent leur propre vision des cultures et des communautés entourées d'eau.
Deux ans après Impressões de Outra Ilha, le chef de file du label Discrepant revient avec un double album bien nommé Exotic Immensity, conçu à la suite de l'exposition de dioramas éponyme au Bon Accueil à Rennes, proposant un voyage tentaculaire et épique à travers un paysage tropical et insolite.
Une nouvelle œuvre de psychédélisme transglobal par la formation de musiciens globe-trotters lisboètes, ici augmentée de nombreux collaborateurs invités.
Poursuivant sa fructueuse relation avec le label Discrepant, le pianiste portugais Tiago Sousa présente deux longues pièces minimalistes et extatiques pour orgue.
Pour son retour sur le label Discrepant, Sun Araw utilise hydrophones et synthèse numérique pour tisser une toile sonore impressionniste, à la fois déroutante et étrangement engageante.
Le musicien expérimental et inventeur d'intruments indonésien Wukir Suryadi élargit encore les frontières de son univers artistique singulier avec une suite d'improvisations méditatives à la guitare Cetta, un instrument en bois fabriqué à Bali pour les communautés locales de musiciens folkloriques et populaires, explorant les différentes caractéristiques sonores d'un instrument « ordinaire ».
Centré sur l'orgue de la Villa Aurora, un instrument complexe et largement méconnu construit à la fin des années 1920, Outerlands dévoile une approche profondément personnelle des propriétés particulières de l'instrument par l'artiste sonore allemand, qui s'inscrit à merveille dans la ligne du label Discrepant.
Deuxième volume thématique de la série « Aquapelago », une collection de split avec laquelle des artistes sélectionnés offrent leur propre vision des cultures et des communautés entourées d'eau, ce disque réunit deux géants de l'improvisation, Mike Cooper et Pierre Bastien, qui proposent un voyage sonore inspiré par le majestueux et mystérieux océan Indien, vaste espace délimité par l'Afrique, l'Asie et l'Australie.
Le deuxième album du compositeur et artiste sonore portugais s'ouvre à un « paysage sonore surréaliste rempli de sons réels et rêvés » : une fiction sonore kaléidoscopique élaborée à partir d'une variété de sources – tambours, voix, boucles et collages oniriques, flûtes, synthétiseurs spectraux – abolissant tout repère temporel et géographique.
Réédition de l'album de 2014 du trio libanais, hommage au guitariste égyptien Omar Khorshid, déconstruisant et reconfigurant le travail et le style du guitariste emblématique de la musique arabe moderne, combinant influences musicales de l'Est et de l'Ouest en même temps que musique populaire, danse du ventre et avant-garde.
Le musicien portugais João « Shela » Pereira présente un album étrangement obsédant, recueil de notes spontanées d'idées au piano, bribes et esquisses bucoliques imparfaites rythmées par un téléviseur en arrière-plan...
Après 10 ans d'absence discographique, le duo californien aussi mythique que secret, figure de proue de l'éthique DIY américaine, développe de nouvelles expérimentations avec une même inventivité et une approche toujours aussi idiosyncrasique.
Un voyage audio dans le temps, basé sur des commentaires de diaporamas enregistrés sur bande par des photographes amateurs dans les années 1960-70, trouvés et collectés par Mark Vernon au cours des vingt dernières années : une série de paysages sonores qui redonnent vie à des images disparues du passé, dans la grande tradition du « cinéma pour les oreilles ».
Huit ans après la sortie de son premier album de réinterprétation de ses enregistrements de terrain de cérémonies des derniers bushmen du Nord de la Tanzanie réalisés à la fin des années 1990, Kink Gong (Laurent Jeanneau) replonge dans ses archives, remixées avec des traitements électroniques, pour proposer un nouveau voyage sonore en territoire San.
Le deuxième album du trio basé à Tenerife (Gonçalo F. Cardoso, Mladen Kurajica et Daniel García) s'éloigne du mégamix de vignettes sonores pour expérimenter avec des formats proches de la chanson, tout en conservant son approche tropicaliste et improvisée très personnelle, et rend hommage aux maîtres de la science-fiction des années 1970.
Lagoss (Gonçalo F. Cardoso, Mladen Kurajica et Daniel García) et Banha da Cobra (Mestre André et Carlos Godinho) inaugurent la série « Aquapelago », une collection de split avec laquelle des artistes sélectionnés offrent leur propre vision des cultures et des communautés entourées d'eau.
Le cinquième album du compositeur et multi-instrumentiste libanais poursuit son exploration très personnelle des codes de la musique arabe, transposant des gammes de quarts de ton dans un environnement entièrement électronique, créant des harmonies et des textures à la fois familières, étranges et singulières.
Avec une approche diaristique dans laquelle les enregistrements de terrain fonctionnent comme des vestiges d'un voyage initiatique au Maroc, souvenirs recontextualisés dans un ensemble onirique et expressionniste, le compositeur et artiste sonore portugais Mestre André (qui réactive son alias O Morto) élargit sa palette sonore vers des cartographies inexplorées.
Une anthologie inaugurant une série d'albums basés sur le concept d'« aquapelago » : des réverbérations musicales insulaires et sous-marines de notre monde, avec Andrew Pekler, Mike Cooper, The Dead Mauriacs, Yannick Dauby, Tomoko Sauvage...
Marquant une étape importante dans la discographie du musicien portugais, Oeste A.D. est traversé par un élan nostalgique, entre clin d'œil au thème de l'Expo 98 à Lisbonne et hommage aux meilleures productions de Fennesz et de Black Dice au début des années 2000.
Le musicien expérimental, compositeur et inventeur d'instruments livre pour son retour sur le label Discrepant un nouvel ensemble singulier et stupéfiant de folk mécanique futuriste, d'exotica détraquée et d'expérimentation débridée, avec un instrumentarium plus déterritorialisé que jamais.
L'artiste basé à Istanbul Koray Kantarcioğlu élargit son spectre sonore en intégrant dans sa pratique très personnelle de l'échantillonnage des extraits de disques turcs des années 1960 et 1970, de télévision d'époque, de cassettes new age des années 1980 et d'enregistrements de jazz, pour produire une collection onirique, « hantologique » et entêtante de vignettes sonores flottantes.
Francisco López propose une nouvelle composition de field recording basée sur les enregistrements réalisés sur l'île de Tenerife lors d'une visite pour une performance au Keroxen Festival en 2020.
Un hommage expérimental à la musique des années 1960 qui a accompagné l'adolescence de Dominique Grimaud – les Beatles, les Rolling Stones, Pink Floyd, Captain Beefheart, les Who, les Yardbirds, etc. –, avec le feedback pour fil rouge.
Stridulations est le fruit d'une rencontre entre l'enregistrement et l'instrument, la composition et l'improvisation : field-recordings de communications animales en dialogue avec les sons produits par le champ électromagnétique de tubes fluorescents, manipulés à l'aide de variateurs électriques et filtrés par un dispositif sonore analogique.
Basé sur des extraits d'entretiens, des enregistrements de terrain, des objets trouvés et de subtiles manipulations électroniques, Penghu Experimental Sound Studio Vol.2 transcrit les impressions de Yannick Dauby sur la beauté naturelle de l'île de Penghu.
Le dernier chapitre de la fabuleuse « anthologie de la musique portugaise atypique » du label Discrepant, une série axée sur la présence d'éléments des traditions musicales populaires du Portugal dans les musiques nouvelles du pays.
Un album multiformat inspiré par la culture et les traditions des Aeta, un groupe indigène de la région des Zambales aux Philippines, l'une des plus anciennes cultures de nomades et de chasseurs-cueilleurs. Un exorcisme sonore rempli de fréquences ancestrales, de fantômes et d'esprits animistes errant dans les forêts de Pinatubo, entre réel et imaginaire, entre concret et abstrait...