Formé à l'École des Beaux Arts de Marseille, Georges Tony Stoll (né en 1955 à Marseille, vit et travaille à Paris) devient particulièrement reconnu pour les
photographies qu'il réalise à partir des années 1990, même si son travail très éclectique prend autant la forme de
peintures,
vidéos,
collages,
dessins, installations, pour explorer ce qu'il appelle « les territoires de l'abstraction ». Rapproché par plusieurs critiques d'art comme
Élisabeth Lebovici ou Dominique Baqué d'une certaine « esthétique de l'intime », son œuvre s'en distingue cependant par une approche plastique et picturale très marquée, et par son goût pour la mise en scène de corps et d'objets, dont le symbolisme échappe au discours analytique pour atteindre une certaine forme contemporaine de contemplation, s'inscrivant simplement dans le présent, ne racontant rien, pour laisser surgir quelque chose comme la beauté (
Éric de Chassey).
Il a participé à de nombreuses expositions au Musée Granet à Aix-en-Provence (2013), Galerie Jérôme Poggi (2012), Centre d'art contemporain La Galerie à Noisy-le-Sec (2011), FRAC Alsace (2009), Grand Palais (La force de l'art 02, 2009), Les Rencontres d'Arles (2008), Centre Georges Pompidou (2003, 2014-2015), la Villa Médicis à Rome (2010), White Cube à New York (2000), Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (2004), Glassbox (1999).
De nombreux auteurs et critiques d'art ont écrit sur son travail, dont Jeff Ryan, Anna Helwing, Sophie Berrebi, Juan Vicente Aliaga, Élisabeth Lebovici, Dominique Baqué, Vincent Simon,
Catherine Grenier, Éric de Chassey, parmi d'autres.
Ses œuvres font partie des collections du Winterthur Fotomuseum (CH), Musée national d'art moderne, Paris – Centre Georges Pompidou, Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Maison Européenne de la Photographie, FNAC, FRAC Poitou-Charente, Angoulême, FRAC Alsace,
collection Agnès b, Fondation Louis Vuitton, etc.
Voir aussi
Kaleidoscope n° 13 – Hiver 2011/12 – The New / Georges Tony Stoll.