Mémoire et voix des morts dans le théâtre de Jon Fosse
sommaire
Préface
Introduction
La demourance
« Je sais ce que j'ai vu… »
La recherche comme montage
Mémoire et voix des morts
Un dialogue avec l'œuvre
1. Ethos et narration
Des archétypes fosséens
Le nynorsk, vecteur d'une sensibilité individuelle et collective
Dire populaire et théâtre fosséen : une parenté symbolique
« Désensorceler la mort »
Une évanescence narrative et biographique
La mémoire à l'œuvre : une rhapsodie
Le texte fosséen comme « forme simple », ou « la mort de l'auteur »
L'événement spectral
Travailler sur une « ligne invisible »
2. Regarder au-delà
Le théâtre altéré Vera icon et image vaine
Diaphanéité du réel
Le « pas de côté »
Ubiquité fosséenne et densité du Temps
3. Le versant tragique
Le panoptisme tragique
Verbe divin et incarnation
Le lien
L'engloutissement tragique
Le silence des morts
« Ruiner les vérités sacrées »
Le « mysticisme négatif », de l'héroïsme au réalisme
Effet pathétique et subtilisation du logos tragique
4. À l'orée du langage
Le « visage-affect »
Le corps de l'acteur comme présence spectrale
Transe et mémoire rituelle
Lire l'acteur
Espace poétique et séquence fosséenne : comment se disent et s'écrivent les voix trépassées
Le sens caché
Un langage transitoire
« Ce qui est entendu »
Le désir de fable
Conclusion
Un désœuvrement
Mythe et compassion
L'idéal critique
« Introuvable, inventée »