Le premier roman de Raphaëlle Milone.
« La lumière est traumatique. Ta bouche hagarde. Tu dois raconter. » Une femme parle toute seule, ses pensées s'enferment dans un cocon excentrique, sa langue incise l'enveloppe d'un monde étouffant, tout se mue, hors d'haleine, jusqu'à ce que ses aigus pénètrent le corps d'une violence.
Papillon de verre est un vol frénétique contre la glace d'un amour disparu, une descente en piqué au cœur des désirs, une sortie de la chrysalide vers la pleine liberté.
«
Le mot comprendre est une infamie : À peine avais-je commencé de lire
Papillon de verre que j'ai su à qui j'avais affaire. »
Simon Liberati
« Violoncelles en fugue, violentes cascades, violence prédatrice, violence cryptée, violoncelliste virtuose… »
Jean-Luc Nancy
« La littérature est excessive, ou elle n'est pas. Tout ce qui importe doit se dire en termes absolus, sinon à quoi bon ouvrir des livres ? Seule nous attire l'intensité ; la vérité scintille dans le débordement. C'est ce qui nous saute aux yeux, aux tripes, aux nerfs lorsqu'on commence à lire
Papillon de verre, de Raphaëlle Milone (éd. Diaphanes), le premier roman d'une jeune femme qui affronte les gouffres avec une témérité stylistique extrême. Lisez ça, c'est électrisant, tortueux, génial, délirant :
"La littérature éblouit la logique", écrit-elle [...]. Un récit balbutiant, sexuel, frénétique et souverain. »
Yannick Haenel,
Charlie Hebdo
« La critique littéraire semble avoir abandonné une expression dont elle était naguère friande : l'écrivan-né. [...] Découverte par Simon Liberati et Frédéric Beigbeder, Raphaëlle Milone a publié chez Diaphanes [...] son premier roman :
Papillon de verre. C'est l'histoire d'une fille de 25 ans qui fait des histoires. Et en écrit. Elle est amoureuse, furieuse, méchante, désespérée, usée, brutale et bisexuelle. Caissière dans un cinéma du quartier Bastille situé à l'emplacement exact de la célèbre prison, elle rédige la pire lettre de rupture amoureuse sur son ordinateur qui recueille aussi ses brûlants souvenirs de sexe, ou d'amour, si on préfère, mais ce n'est pas son cas. [...]
Papillon de verre est le grand livre d'une génération éperdue de femmes. »
Patrick Besson,
Le Point