Une diatribe crue, puissante et disjonctive contre notre civilisation, suivie d'une tentative de mise à nue de l'auteur et de ses stigmates, conséquences d'un univers sociétal sans pitié.
Écrivain de l'extrême, Jérôme Bertin nous emmène dans l'à-vif du présent. Chacun de ses livres est le reflet d'un conflit : l'impossibilité de mener à bien son métier de vivre parce que trop en but avec la brutalité de ce monde.
La peau sur la table, entre récit et pamphlet, est une diatribe crue, puissante et disjonctive contre notre civilisation, avec ses forces aliénantes, avillissantes et répressives.
Autoportrait est une tentative de mise à nue – ne jamais mentir pourrait en être la règle du jeu ; l'auteur s'y révèle sous une lumière froide, il y expose tous ses stigmates – physiques, mentaux… provoqués par un univers sociétal sans pitié – avec un mélange de crudité et de délicatesse…
Cofondateur avec
Sylvain Courtoux et
Charles Pennequin des éditions Poésie Express, Jérôme Bertin (né en 1975 à Limoges, vit et travaille à Marseille) a publié dans les revues
Nioques,
Java,
Plastiq,
Fusée,
ExistenZ,
Le Jardin ouvrier,
Avis de passage,
Doc(k)s,
Action poétique,
Il particolare,
Boxon… Jérôme Bertin fait paraître un premier livre en 2003,
Babylone-Centre (Le Corridor Bleu) suivi, en 2006, de
Round 99 (Al Dante). Il fait partie des auteurs pour qui l'écriture constitue un véritable engagement, une manière de résistance et de révolte face à une société dans laquelle il peine à s'intégrer. Son écriture est une nécessité face à une civilisation agonisante où tout espoir de rémission est exclu. Jérôme Bertin est un écrivain qui nous secoue, nous prend au corps et remet en question certaines habitudes confortables de lecture.