Une étude pionnière et polyvalente sur les débuts du
musée de cire parisien, portant un éclairage nouveau sur la société de la fin du XIXe siècle.
L'étude du musée Grévin, et au-delà du phénomène du succès du genre du musée de figures de cire à la fin du XIXe siècle en Europe, ouvre des horizons de recherches inexploités jusqu'à présent. En effet, l'étude de ces curieuses collections de
sculptures de cire, présentes pourtant depuis le XVIIIe siècle – quoique sous des formes différentes – dans tous les pays européens, Russie et Grèce comprises, ainsi qu'en Amérique du Nord, dès la seconde moitié du XIXe siècle, se situe aux frontières de l'
histoire de l'art, de l'histoire culturelle, de la sociologie, de l'
anthropologie, des sciences et même de l'
économie. Cette polyvalence s'inscrit pleinement dans les questions traitées par les
Visual Arts. L'étude des musées de cire permet en effet par la confluence de ces disciplines de porter un éclairage nouveau sur la société de la fin du XIXe siècle.
Docteur en histoire de l'art, diplômée de l'École du Louvre, Pascale Martinez enseigne l'histoire de l'art à l'Université catholique de l'Ouest d'Angers et à l'Institut d'Études Politiques de Paris. Spécialiste des rapports entre les arts et la culture populaire, ses recherches actuelles portent sur la vulgarisation de l'histoire dans les entreprises de divertissement.