Première monographie rétrospective sur le travail de Marcopoulos, cet ouvrage documente trois décennies de production.
Accompagnées d'un essai de Stephanie Cannizzo, les photographies, reproduites sur papier glacé, proposent un parcours dans l'Amérique urbaine contemporaine au travers d'une galerie de portraits de figures underground ou de célébrités (s'y côtoient
Keith Haring,
Alan Vega, Public Enemy, Miles Davis,
Robert Mapplethorpe,
Harmony Korine,
Kim Gordon et Thurston Moore...) et d'une succession d'instants du quotidien, capturés dans un fast food, une chambre d'hôtel ou une rue du Bronx, devant un mur de graffiti ou sur une piste de snowboard.
Ouvrage primé dans le cadre du concours « Les plus beaux livres suisses 2009 ».
Ari Marcopoulos (né en 1957 à Amsterdam) a emménagé à
New York en 1979, où il est s'est rapidement investi au sein de la scène artistique locale au contact d'artistes tels que Jean-Michel Basquiat,
Keith Haring ou
Robert Mapplethorpe. Depuis, Marcopoulos est reconnu comme un grand
photographe et un documentariste majeur de la culture contemporaine. Ses films et ses livres de photographies sur la « sous-culture », la scène hip-hop (il a réalisé un long métrage sur les Beastie Boys), le milieu du snowboard ou son propre entourage familial, capturent l'air du temps en attestant d'un regard à la fois d'initié et d'anthropologue. Marcopoulos semble développer des relations privilégiées avec les personnages qu'il filme ou photographie, qu'ils se nomment
Andy Warhol, Kiki Smith,
John Cage, LL Cool J ou qu'ils soient de parfaits inconnus, parvenant à saisir l'essence même de la vie quotidienne de ses sujets sans jamais verser dans la sensiblerie ou le voyeurisme.
Le travail de Marcopoulos a été publié dans de nombreux magazines tels que le
New York Times,
Interview,
Paper,
Blind Spot et
Snowboarder.