Cette nouvelle monographie évoque un parcours reliant un ensemble de pièces de Guillaume Leblon, elles-mêmes en relation de réciprocité avec un espace d'exposition singulier.
Ce parcours est matérialisé dans la structure même du livre, divisé en quatre livrets d'images, ponctués par des cahiers de textes de dimension différente.
L'essai inaugural de Manuel Olveira fonde son analyse du travail de Leblon autour du concept d'auréole liminaire, cet « imperceptible tremblement du fini » à l'intérieur duquel entrent en contact des propriétés et des catégories antagoniques.
Dieter Roelstraete livre ses réflexions « désordonnées » – de la chute d'Icare en passant par Yves Klein et Sergej Chalibashvili, le tristement célèbre champion soviétique – au sujet d'une performance de Leblon réalisée à l'occasion de l'inauguration de Sonsbeek 9 à Arnhem en 2001.
L'entretien avec Eva González-Sancho et Frédéric Oyharçabal porte sur divers aspects du travail et rend compte de l'attention réelle de l'artiste aux paysages artistiques d'aujourd'hui, à leur inscription et leurs lignes de forces.
Publié suite à l'exposition éponyme au Centro Gallego De Arte Contemporaneo de Saint-Jacques-de-Compostelle, d'avril à juin 2008 (www.cgac.org).
Guillaume Leblon (né en 1971) réalise des films, des installations et des objets qui transforment
la fonction et la perception de l'espace. Il appartient à une génération pour laquelle l'art n'est plus un lieu de représentation
du monde ni de sa connaissance mais un lieu d'extension possible du réel.
Formé à l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon jusqu'en 1997, il a poursuivi ses recherches à la Rijksakademie d'Amsterdam et a exposé régulièrement en Europe.