Les archives photographiques de Roberto Polillo qui a abondamment documenté les concerts des plus grands musiciens de
jazz américains en Italie dans les années 1960-1970.
Dans les années 1960 et au début des années 1970, Roberto Polillo a photographié plus d'une centaine de concerts pour le compte de
Musica Jazz, la revue que son père, Arrigo Polillo, a dirigée pendant de nombreuses années en tant que critique et promoteur du jazz en Italie. Polillo a eu l'occasion de photographier de nombreux grands maîtres du jazz classique, ainsi que ceux qui renouvelaient complètement le genre que l'Italie était justement en train de découvrir et d'absorber. Après une pause de presque trente ans, Roberto Polillo a repris ses anciennes archives et les a valorisées à travers des livres, des expositions et les nouvelles possibilités offertes par les technologies numériques.
Ce livre présente plus de deux cents photographies prises par Polillo des illustres musiciens actifs dans ces années-là, de Louis Armstrong à Duke Ellington, Count Basie, Coleman Hawkins, Ella Fitzgerald, Nina Simone, Miles Davis,
Thelonious Monk,
John Coltrane, Ornette Coleman et Cecil Taylor, ainsi que des couvertures historiques de
Musica Jazz.
Roberto Polillo (né en 1946) est un artiste
photographe italien. Il a commencé à faire des photographies dans les années 60, lorsque, pendant une douzaine d'années, il a photographié plus d'une centaine de concerts de jazz. Étant le fils d'Arrigo Polillo, un critique de jazz, historien et organisateur de concerts renommé, il a eu l'occasion de constituer une galerie assez complète des plus importants musiciens de jazz de l'époque. Ces images sont bien connues, et ont été présentées dans de nombreuses expositions personnelles, livres, magazines, etc.. De retour à la photographie après un engagement professionnel dans l'ingénierie logicielle, en tant que professeur d'université et entrepreneur au début des années 1970, il a développé une vaste recherche personnelle dans la photographie de
voyage. Son objectif est de représenter l'atmosphère des lieux qu'il visite et qui le fascinent, le
genius loci particulier qui les rend singuliers. À cette fin, les images sont capturées avec de longs temps d'exposition tout en déplaçant l'appareil photo (technique ICM - Intentional Camera Movement). L'édition numérique qui s'ensuit ne modifie pas l'image, mais se contente d'en accentuer les couleurs et les contrastes. Le résultat final montre la « magie » des lieux, rendant visibles des aspects qui sont déjà présents dans la réalité photographiée, mais, pour ainsi dire, sous une forme latente. Les images qui en résultent sont souvent fascinantes et très différentes de la photographie de voyage traditionnelle.