Premier essai en français consacré à Richard Hamilton, figure historique du Pop Art britannique. Une analyse au plus près des peintures, un examen de leur contexte tant historique qu'artistique, une étude des relations entre une œuvre réflexive et les mass médias : un éclairage inédit sur plus d'un demi-siècle de travail.
Intégrée dans l'histoire de l'art avec le Pop Art, célébrée un peu partout en Europe (la France mise à part) et aux États-Unis, l'œuvre de l'Anglais Richard Hamilton n'a pas fait
l'objet d'une monographie qui embrasse l'ensemble de sa carrière – de 1950 à aujourd'hui.
Diversité, absence apparente d'un « style », constant renouvellement, rendent
ardue, il est vrai, son appréhension globale. La capacité de l'artiste et de son œuvre à
considérer des univers variés signale aussi une méthode qui tranche avec celle qu'ont
adoptée nombre de ses contemporains.
Avoir choisi de suivre l'ordre de la compréhension constitue donc l'originalité épistémologique
de cette étude qui débute dans les années 1980 et se développe à partir de
ce que Hamilton est devenu. Opérant au plus près de peintures dont la « structure »
est précisément analysée, et les circonstances tant historiques qu'artistiques examinées,
l'ouvrage donne un éclairage inédit sur plus d'un demi-siècle de travail : il révèle comment,
dans une relation dialogique avec les mass médias, un artiste a construit une
œuvre réflexive dont la richesse plastique n'a d'égale que la complexité sémantique.