Suite et fin du dossier « Re-penser la sculpture ? » avec deux essais par Maxime Coulombe et Marie-Hélène Leblanc et deux entretiens avec James Nizam et Guillaume La Brie. Également au sommaire : « Le paysage sonore comme matière » par Josianne Poirier, « Monoceros: of the Earth, for the Stars » par RM Vaughan, entretien avec Derya Akay…
Ce deuxième volet du dossier « Re-penser la sculpture ? » poursuit une réflexion amorcée dans le numéro 107 sur le devenir de la sculpture aujourd'hui, notamment chez les artistes de la jeune génération. Dans la publication du printemps-été 2014, il était question des différents aspects de la sculpture, du moment que ceux-ci s'exposent dans ce qu'il est convenu d'appeler, après Rosalind Krauss, son « champ élargi ». Il fut aussi mention du médium sculpture lorsqu'il se présente sous forme de « sculptures d'ombres ». Enfin, les possibles de la sculpture ont aussi fait l'objet d'une analyse d'œuvres de trois artistes – Francis Arguin, Chloé Desjardins et Dominic Papillon – dont les pratiques s'exercent dans le domaine sculptural. Il s'agissait alors d'évaluer, à partir d'une esthétique de la répétition, en quoi ces artistes s'approprient diverses techniques associées à l'histoire de la sculpture.
Fondé en 1987 à Montréal, dirigé depuis 2013 par André-Louis Paré, Espace art actuel est un périodique triannuel bilingue qui se consacre à la promotion des pratiques artistiques en lien avec le domaine de la sculpture, de l'installation ou de toute forme d'art associée à la notion de la spatialité.