Ce livre est en quelque sorte l'argument, et le complément indispensable, d'une œuvre commune de Michel Ventrone et de Daniel Walravens exposée au Mamco d'octobre 2000 à janvier 2001 – une œuvre qui articulait les volumes géométriques, décortiqués et projetés en plan dans l'espace, de Michel Ventrone et la vision chromatique que Daniel Walravens en proposait. Il rassemble donc une série de six perpectives en partant d'une vue cavalière des deux salles, des tracés régulateurs qui déterminent très soigneusement la position de chaque élément, et d'une projection du volume initial – un parallélépipède d'un mètre de hauteur intitulé « socle sculpture » –, pour se terminer sur la « colorisation » de cette situation d'exposition. Un texte de D. Walravens définit le contexte esthétique de réception de l'intervention, tandis qu'un statement de M. Ventrone en définit l'origine : « […] Le manque fait tableau sur le mur. »