Frédéric Le Junter et Pierre Berthet sont deux inventeurs, deux artisans, deux poètes du son. Savant mélange de poétique absurde et de musique bricolée, sept chansons et deux instrumentaux immortalisent leurs constructions musicales réalisées à base d'objets insolites. Toute une quincaillerie surréaliste qui forme un contrepoint avec l'humour des textes scandés par Le Junter.
La chanson française est définitivement sauvée du désastre. Le rock aussi...
Pierre Berthet : tambours tubulaires, grosse caisse, bendir, clous, objets trouvés.
Frédéric Le Junter : trompes, orgue éolien rotatif, mélodica, archet automatique, voix.
Pierre Berthet (né en 1958 en Belgique) a étudié la percussion avec G.E.Octors et André Van Belle au Conservatoire de Bruxelles, la composition avec
Frederic Rzewski, l'improvisation avec Garrett List et la théorie musicale avec
Henri Pousseur au Conservatoire de Liège. Il imagine et construit des sculptures et installations sonores (acier, plastique, eau, moteurs, plantes mortes, etc.). Il les présente depuis 1988 en divers pays du monde sous forme de performances et expositions dans des salles de concerts, des galeries, des jardins, des forêts, etc. Il a travaillé entre autres avec
Frédéric Le Junter,
Arnold Dreyblatt et a un projet en duo avec Rie Nakajima. Depuis 2010, il interprète souvent à travers l'Europe l'œuvre de Tom Johnson « Galileo ».
Musicien atypique, fabricateur d'instruments et de machines sonores, Frédéric Le Junter (né en 1956 à Dunkerque) développe un univers hors du commun, au croisement de la musique (chanson et musique instrumentale), des arts plastiques et du spectacle. Frédéric Le Junter a joué avec
Pierre Berthet,
Dominique Répécaud (Les Massifs de Fleurs), Silent Block, Marc Pichelin, Jean-Léon Pallandre...