Allegory of the Cave Painting

En 2010, une étude archéologique menée sur les peintures préhistoriques de Gwion Gwion en Australie permit de découvrir que leur éclat chromatique, si particulier compte-tenu de leur âge et de leur exposition au soleil et à la pluie, était dû à la contamination de « pigments vivants ».
Un biofilm symbiotique de bactéries maintient un processus d'auto-pigmentation permanent, tout en incrustant les peintures toujours plus profondément dans le mur de quartz.
Les auteurs publiés ici analysent ce phénomène comme une forme de métabolisme allégorique permettant d'opérer des liens entre concepts antonymes : « origine » et « identité », contamination et pureté, préhistoire et modernité, colonies bactériennes et humaines, savoir ancestral et progrès scientifique.