Cette nouvelle monographie du photographe américain d'origine grecque rassemble des photographies réalisées à Athènes, la ville où il a grandi, et dans ses environs. Les images reflètent la tentation d'un retour à un pays natal devenu étranger tout en étant resté familier.
La deuxième monographie de Niko J. Kallianiotis traite du retour aux sources, de la volonté de s'assimiler à un lieu qui, au fil des ans, est devenu étranger tout en conservant sa familiarité. Les photographies explorent les zones métropolitaines d'Athènes dans un cadre extrêmement diversifié, jusqu'à la périphérie et dans une zone plus rurale et industrielle, constitutive de l'identité d'Athènes. Au fil des ans, la ville et les territoires environnants ont connu leur part de luttes socio-économiques et de transformations topographiques qui les ont profondément transformés. Dans les photographies de Kallianiotis, la ville d'Athènes est définie de manière elliptique comme un environnement vibrant où se cotoient luxe et inégalité sociale. Le photographe dépeint une ville dans laquelle les éléments temporels et spatiaux se heurtent souvent les uns aux autres, tout en menant ses recherches sur une « maison » qui, au fil des ans, a changé autant que lui.
Niko J. Kallianiotis (né en 1973 en Grèce) est un photographe basé en Pennsylvanie. Il a commencé sa carrière dans la presse, d'abord comme pigiste au Times Leader, à Wilkes-Barre, en Pennsylvanie, puis comme photographe salarié au Coshocton Tribune, dans l'Ohio, et au Watertown Daily Times, dans l'État de New York. Il enseigne en Pennsylvanie à l'université Drexel de Philadelphie et à l'université Marywood de Scranton. Il est également photographe collaborateur du New York Times et membre d'OramaPhotos en Grèce.