L'œuvre de Thomas Canto (né en 1979, vit et travaille en France) se veut éclectique et abstraite, résolument tournée vers une esthétique futuriste. Tout son travail, des créations
géométriques d'une grande précision, dont le mouvement éclaté dégage une profonde tension, est structuré autour du rapport de l'humain à l'
architecture, de l'interaction entre la ville et ses habitants.
Il est régulièrement exposé à l'international, de la Fondation K11 (Hong Kong), au Centre Pompidou, au
Palais de Tokyo (Paris) en passant par la Fondation Paradise (Séoul).
« Dans ses environnements, a lieu une sorte d'inversion morphocinétique qui n'est pas sans rappeler la technologique digitale. Expérimenter l'œuvre de Thomas Canto, c'est comme faire dérouler le texte avec son doigt sur un écran plutôt que déplacer le regard le long de la page ; activer un appareil avec son impression digitale plutôt que tourner une clé dans une serrure. Des gestes dont la logique semble plus imaginaire que phénoménologique et qui renversent les comportements physiques conventionnels. »
Joana P.R. Neves