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À la fois résolument expérimental et particulièrement émouvant, World in World, une collection intime de compositions explorant le timbre et les micro-intervalles de la guitare, subtilement associée à l'électronique et à la voix, constitue sans doute l'album le plus abouti de Julia Reidy à ce jour.
Alors que la trilogie constituée par les précédents albums brace, brace (Slip, 2019), In Real Life (Black Truffle, 2019) et Vanish (Editions Mego, 2020) avait développé des cadres électroniques de plus en plus grandioses et luxuriants pour le fingerpicking dynamique de Reidy et ses voix traitées à l'Auto-Tune, World in World lui permet de se recentrer sur les éléments fondamentaux de son approche de la guitare tout en s'aventurant vers de nouveaux domaines, enrichissant sa palette sonore avec des traitements électroniques subtils, abandonnant la pulsation au profit d'évolutions non linéaires et de
notes comme suspendues dans l'air, inscrivant l'improvisation apparente dans le cadre d'arrangements précis, délicats et poignants.
Originaire de Sydney, Julia / Jules Reidy utilise dans sa musique des instruments traités et acoustiques (principalement des guitares). Ses principaux albums, entre abstractions folk et expérimentations électroniques, peuvent être décrits comme une série de formes de chansons non traditionnelles qui combinent des territoires harmoniques instables, explorés à travers un étonnant jeu de guitare basé sur la microtonalité, une souplesse rythmique et une narration abstraite sur des formes étirées et impermanentes, évoquant des références aussi diverses que Hope Sandoval, la dernière période expérimentale de Talk Talk, Jim O'Rourke, Loren Connors, Fennesz, Tashi Wada Group ou encore John Fahey, tout en étant fondamentalement singuliers.