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Le parcours d'un navire marchand américain, de son dernier voyage à ses démantèlement et recyclage au Bangladesh à la fin des années 1990.
Shipbreak retrace l'itinéraire d'un bateau à travers le monde et décrit comment le navire a su être une source de subsistance pour nombre de personnes, de ses constructeurs américains au début des années 1960 aux marins qui y travaillèrent durant presque quarante ans et jusqu'aux démolisseurs bangladais qui le désossèrent pratiquement manuellement avant qu'il soit recyclé en objets du quotidien au Bangladesh. L'ouvrage établit un lien apparemment improbable entre ces personnes, faisant ressortir l'humanité au-delà des notions de frontière et d'espace-temps. Des reproductions des plans de lancement du navire jusqu'aux photographies des objets fabriqués grâce à son recyclage, le livre témoigne des multitudes de « vies » du bateau.
(Claudio Cambon)
Claudio Cambon (né en 1967 aux États-Unis, vit et travaille à Paris) devient photographe documentaire dès l'âge de 25 ans, alors qu'il étudie à l'université Yale avec Richard Benson, Jo Ann Walters et Stephen B. Smith. Après de brèves études au San Francisco Art Institute avec Linda Connor et Jack Fulton, il se met à parcourir le monde avec sa caméra. Il fait de courts séjours en Italie et en Allemagne, d'où viennent ses parents; il explore l'Ouest américain, où il travaille comme cowboy; il s'intéresse à la vie en zone rurale et indigène au Mexique; finalement, il documente le dernier voyage, la démolition et le recyclage d'un navire marchand américain au Bangladesh. En 2010, il commence un projet sur les fêtes religieuses au Bangladesh et dans l'est de l'Inde, pour lequel il reçoit une bourse Fulbright en 2011.
L'œuvre de Claudio Cambon est exposée et publiée dans le monde entier. À l'été 2011, ses œuvres ont été présentées dans le Pavillon italien à la Biennale de Venise, respectivement 81 ans et 101 ans après que les tableaux de sa grand-mère et de son grand-père, tous deux peintres, y ont été exposés pour la dernière fois.