fermeture & interruption des expéditions du 23 décembre au 3 janvier (les commandes passées dans l'intervalle seront traitées en priorité dès notre retour) – merci pour votre patience et bonne fin d'année !
Hommage à l'ouvrage éponyme de William Burroughs et Brion Gysin, ce livre d'artiste de plus de 300 pages, produit à partir des œuvres d'art présentées lors de l'exposition collective conçue par Ugo Rondinone au Palais de Tokyo en 2007, constitue un immense cut-up en images. Le dos du livre est peint à la main par l'artiste : chaque exemplaire est unique…
Avec « The Third Mind », Ugo Rondinone nous offre un voyage unique. IRM de ses influences, de ses inclinations et de ses obsessions, cette exposition se construit comme une déambulation dans un cerveau en perpétuelle activité et plonge à la source des références et des découvertes de l'artiste. Le talent de celui-ci à construire des systèmes de correspondances est mis pour la première fois au service non plus de ses propres travaux, mais des œuvres d'autres artistes. Les systèmes de correspondances activés ainsi que les artistes et les œuvres choisis font de « The Third Mind » une exposition qu'aucun curateur / historien de l'art ne pourra jamais imaginer.
Dix ans après l'exposition-événement, Ugo Rondinone réactive un projet éditorial singulier. En hommage à The Third Mind – livre culte conçu par William S. Burroughs et Brion Gysin selon la méthode du cut-up –, il procède à un découpage et à un remixage du paysage artistique contemporain pour en laisser jaillir un sens inédit. Composé à partir des œuvres de trente et un artistes, paginé et annoté à la main, ce gigantesque cut-up en images constitue un livre d'artiste unique, créé par un troisième esprit, fruit de la réunion d'Ugo Rondinone et de ses choix.
Réédition remaniée d'un numéro spécial du magazinePalais, réalisé par Ugo Rondinone pour l'exposition collective « The Third Mind » au Palais de Tokyo, Paris, du 27 septembre 2007 au 3 janvier 2008.
Ugo Rondinone (né en 1963 à Brunnen, Suisse) a vécu de nombreuses années à New York.
Utilisant tour à tour la photographie, la vidéo, la peinture, le dessin, la sculpture, le texte et le son pour de grandes installations, à la fois hypnotiques et mélancoliques, dans lesquelles il se met parfois lui-même en scène (déguisé en clown triste ou maquillé en figure de magazine de mode), Rondinone est un virtuose des formes et des techniques.
Il développe des environnements sensoriels déstabilisants en jouant d'une manière poétique et très personnelle avec des éléments formels directement empruntés au monde extérieur, références à l'histoire de l'art et à la culture populaire, mais aussi au quotidien le plus banal (ampoules électriques, masques, arbres, auxquels Rondinone donne une dimension poétique en les isolant, les grossissant ou les soumettant à un traitement matériel particulier). Son travail, qui couvre ainsi une palette créative très large allant de paysages aux allures romantiques dessinés à l'encre de Chine à des sculptures lumineuses dont les couleurs de l'arc-en-ciel rappellent le psychédélisme des années 1960, conduit le spectateur à une expérience synesthésique.