Antoine Bernhart revient une nouvelle armée de squelettes et d'autres créatures infernales peuplant son théâtre intime de la cruauté.
Près de 15 ans après sa série Skull Skool, Antoine Bernhart revient avec Johnny Skull et sa toute nouvelle armée de squelettes. Mais attendez, il y a bien plus. La distribution du théâtre intime de la cruauté d'Antoine inclut un Elvis priapique, des Wild Ones perturbants, des groupes de musique débauchés, des cowboys démoniaques, des maîtres du shibari au sommet de leur art, une Bettie Page extra-lascive, et des rockeurs célèbres, morts et vivants, dont certains pour lesquels Antoine a travaillé (The Meteors, Tall Boys, The Cramps...).
L'encre noire, malsaine et sensuelle d'Antoine Bernhart vous envoûtera inévitablement.
Préface de Nick Garrard, figure de la scène Psychobilly.
Antoine Bernhart (né en 1950) est un dessinateur français. Membre du groupe néo-surréaliste Phases dès 1968, il en est exclu quelques années plus tard au prétexte d'une pornographie trop extrême.
Antoine Bernhart évolue alors dans des sphères alternatives à l'art officiel et à ses institutions, et intègre un vaste réseau de dessinateurs issus de la contre-culture, plus particulièrement des mouvances punk, en réalisant notamment posters et flyers pour des groupes de psychobilly comme les Cramps ou The Meteor. Il développe un travail radical, extrêmement idiosyncratique, peignant des scènes de crimes sexuels transposées dans un théâtre du sévice et de la cruauté, obscène et sadique, grotesque, infernal et extatique, défiant tous les interdits et les conventions, qui finira par lui valoir la reconnaissance paradoxale des galeristes et des grands musées.
