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Prenant la forme d'installations lumineuses ou sonores, de projections vidéo, de diaporamas, de publications et de tirages photographiques, l'œuvre de Meris Angioletti interroge les mécanismes de la perception, de la mémoire et de la psyché. Ce premier ouvrage monographique consacré à l'artiste d'origine italienne offre un panorama sur sa pratique des dix dernières années.
Ancrées tant dans l'histoire des arts – des premières abstractions de la fin du XIXe siècle au « cinéma élargi » théorisé par Gene Youngblood dans les années 1970 – que dans les sciences cognitives, la psychologie ou les croyances ésotériques, les œuvres de Meris Angioletti interrogent les mécanismes de la perception, de la mémoire et de la psyché. Empreint d'une méthode analytique dans laquelle recherche iconographique et écriture jouent un rôle complémentaire, son travail prend la forme d'installations lumineuses ou sonores, de projections vidéo, de diaporamas, de publications et de tirages photographiques. L'acte de projeter de la lumière, des images ou des couleurs, celui de diffuser des sons dans un lieu visent à créer une relation entre l'espace physique et l'espace mental pour favoriser chez le spectateur des « visions intérieures » qui sont autant de traductions invisibles. Plaçant les processus psychiques au cœur de sa recherche, elle interroge la perception du regardeur, et les mécanismes actionnés dans les dispositifs physiques qu'elle développe, dans une démarche à la fois scientifique et sensible.
Publié suite à l'exposition de Meris Angioletti « Le grand jeu », FRAC Champagne-Ardenne, Reims, du 14 octobre au 23 décembre 2016.
Meris Angioletti (née en 1977 à Bergame, Italie, vit et travaille à Paris) a bénéficié d'expositions personnelles à BACO à Bergame (« Danza Macabra ») en 2016, à la Galerie – Centre d'art contemporain de Noisy-Le-Sec en 2011, à la Fondazione Galleria Civica di Trento (« I Describe The Way And Meanwhile I Am Proceeding Along It ») et à la GAMeC – Galleria Arte Moderna e Contemporanea de Bergame (« Ginnastica Oculare »), toutes deux en Italie, en 2009. Son travail a également été présenté dans le monde entier, lors de la 53ème Biennale de São Paulo (« The Imminence of Poetics », 2012), et de la 54ème Biennale de Venise (« IllumiNations », 2011), mais également durant la 5ème édition du Nouveau Festival au Centre Pompidou (« L'oubli, le souvenir, la réminiscence », 2014) ou à la Fondation d'entreprise Ricard à Paris (« L'apparition des images », 2013).