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Le premier bilan du travail complexe et multiforme de l'artiste afro-américaine, en une dizaine de textes et quelques 450 illustrations.
Rassemblant une dizaine de textes et quelques 450 illustrations, cet ouvrage offre le premier bilan du travail complexe et multiforme de
Renée Green. Couvrant une vingtaine d'années de réalisations dans
des médias aussi variés que l'installation, le film, la photographie, le
texte, etc., cette monographie entend replacer le travail de l'artiste
afro-américaine dans un contexte plus large, offrir des clés de lecture
de ses principales œuvres et interroger un certain nombre de
problématiques soulevées par cette pratique.
Les essais réunis dans le livre explicitent et inscrivent les thèmes principaux de son travail (généalogie et mémoire, réutilisation des archives, mouvement et déplacement, spécificité du lieu, positionnement et perception) dans un perspective historique.
« Elégante et claire, l'édition parcourt vingt années d'installations documentaires réalisées à travers le monde (...). La qualité des essais, aussi bien que l'intelligence qui ressort de la conversation avec l'artiste, permet au lecteur (...) d'accéder au contexte culturel d'une démarche emblématique de cette génération d'artistes conceptuels visiblement inspirée du travail de terrain des ethnographes et proche intellectuellement de la pensée structuraliste d'un Michel Foucault, notamment en ce qui concerne son projet d'établir une généalogie des concepts visant des marginalités. »
Denis Gielen, Dits n° 13
Renée Green (née en 1958 à Cleveland, Ohio, vit et travaille à New York et à San Francisco) est artiste, écrivain, réalisatrice, professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne et membre consultant du programme d'étude indépendant du Whitney à New York.
Son œuvre visuelle, qui révèle la pluralité de ses moyens d'expression puisqu'elle se nourrit de ses lectures, de ses entretiens, de ses conférences, de ses écrits, de ses photographies, de ses films et de ses voyages, se situe dans le double héritage de l'art
conceptuel et post-minimal et au cœur du discours critique du
post-colonialisme.
Son travail prend souvent la forme d'installations complexes qui impliquent la participation des spectateurs. Des références géographiques, historiques ou architecturales se mêlent à des documents d'archive personnels (écrits, images, sons), constituant ce qu'Elvan Zabunyan nomme une « archive de soi ».