L'écrivaine et philosophe russe Oxana Timofeeva est née et a grandi dans différentes régions de l'URSS. Le livre explore la difficulté de réduire le sens d'une « patrie » à un seul pays, l'interconnexion philosophique du mouvement et de l'enracinement, nos âmes végétales et animales, et la façon dont nous devons réimaginer nos patries désirées, fictives si nécessaire. Le livre entremêle des vignettes de l'enfance de Timofeeva dans différentes régions de l'URSS avec une discussion philosophique des idées sur la patrie dans la pensée de Brecht, Deleuze et Guattari, et d'autres grandes figures de la littérature et de la philosophie.
Russians could say: If you tie yourself to the tree, they will simply cut your down together with the tree. At this struggle, all means are good enough: if you cannot love your homeland as a human being, if the enemy pushes you out, love it like a plant—stay, resist; or love it like a beast—run, attack, or escape, but don't leave them your homeland; just pack it in your heart and take it with you wherever you go.
Oxana Timofeeva – membre du collectif artistique
Chto Delat – est professeure agrégée à l'Université européenne à Saint-Pétersbourg, chercheure principale à l'institut de philosophie de l'Académie des sciences de Russie (Moscou), rédactrice en chef adjointe de la revue
Stasis, ainsi que l'auteure des livres
The History of Animals: A Philosophy (Jan van Eyck, 2012; Moscou, 2017; Bloomsbury, 2018) et
Introduction to the Erotic Philosophy of Georges Bataille (Moscou, 2009).
