Première monographie de l'artiste coréenne, cette publication réunit une abondante iconographie, deux essais de Johanna Burton et d'Alise Upitis ainsi qu'une conversation entre Caroline A. Jones et Anicka Yi sur l'odeur, l'ethnicité et les micro-organismes symbiotiques.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au MIT List Visual Arts Center du 22 mai au 26 juillet 2015.
Née en 1971 à Séoul, Anicka Yi vit et travaille à New York. Entremêlant le périssable et l'impérissable, ses œuvres procèdent à un nouvel agencement des éléments chimiques et culturels : association de matériaux organiques et synthétiques (fleurs frites, peinture acrylique, tubes de vinyle, savon à la glycérine, résine) ; insertion d'un estomac de vache recouvert de gel capillaire dans un sac à main Longchamp ; élaboration d'un parfum à partir d'un prélèvement de bactéries effectué sur un panel de cent femmes...
Le travail d'Anicka Yi a été exposé dans diverses institutions new-yorkaises (White Columns, Bortolomi, The Artist's Institute, Gavin Brown's enterprise, The X-Initiative, 47 Canal, 179 Canal) ainsi qu'à la Green Gallery, Milwaukee, au Karma International, Zurich et à la Rüdiger Schöttle Gallery, Munich.
Voir aussi :
The Politics of Friendship (un projet collectif de Anicka Yi, Jordan Lord, Lise Soskolne et Carissa Rodriguez) ;
Does the sun have a translucent shell?.