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En marge du film Drowning by Numbers, Peter Greenaway s'est essayé, avec intelligence, humour et causticité à commenter en 100 chapitres l'histoire et les prolongements possibles de son film sur trois femmes meurtrières.
Drowning by Numbers (Triple Assassinat dans le Suffolk) est l'histoire de trois femmes qui noient leur mari – respectivement dans une baignoire d'étain, dans la mer et dans une piscine – puis se rallient les faveurs d'un juge d'instruction pour couvrir les crimes. Ce conte affectueux est aussi une manière ironique de souligner l'impuissance masculine face à la solidarité féminine. Les jeux seraient-ils alors pour l'homme une manière de se protéger ? Pour les personnages de cette histoire chaque événement est une occasion de jeu. Même – et par dessus tout – la mort. Pourvue d'une structure narrative ludique à plusieurs niveaux, Fear of Drowning by Numbers se donne à voir comme une extension sophistiquée du film.
Peter Greenaway (né en 1942, Newport, Pays de Galles, vit et travaille à Amsterdam) est un cinéaste et plasticien gallois, dont les expositions et installations ont pu être vues au Palazzo Fortuny, Venise, à la Galerie Joan Miro, Barcelone, le Boijmans van Beuningen, Rotterdam ainsi qu'au Louvre. Réalisateur de 12 films et près de 50 courts métrages et documentaires, il est régulièrement nominé aux festivals de Cannes, Venise et Berlin. Il a collaboré avec les compositeurs Michael Nyman, Glen Branca, Wim Mertens, Jean-Baptiste Barriere, Philip Glass, Louis Andriessen, Borut Krzisnik et David Lang. Parmi ses œuvres majeures, Meurtre dans un jardin anglais, Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant, The Pillow Book, The Tulse Luper Suitcases...