Le roman sulfureux, mélange étonnant de références féministes, pornographiques, judaïques et artistiques, d'une artiste surréaliste fictive.
Peintre et écrivain érudit et baroque, Roee Rosen abolit la frontière entre réalité et fiction, dans la lignée de Sade ou de Lautréamont, et reprend à son compte la correspondance entre pornographie et philosophie, telle qu'énoncée par George Bataille.
Sweet Sweat, le seul roman censé avoir été écrit par Justine Frank – une artiste surréaliste fictive inventée par Rosen – constitue un mélange étonnant de références féministes, pornographiques, judaïques et artistiques, rédigé en français en 1931. Son héroïne est une jeune fille juive, née dans le sud de la France, dotée de dons particuliers pour la débauche et le crime. Elle se lie d'amitié avec un Sybarite qui l'accompagne dans une odyssée de plaisir et de corruption jalonnée d'événements bizarres où se mêlent l'horreur et l'humour.
Cette édition inclut un essai et une biographie complète par Roee Rosen, avec une chronologie des moments-clé de la vie de Justine Franck, fournissant au lecteur une analyse complète du roman scandaleux et de son contexte historique et social.
Justine Frank est une artiste et écrivaine surréaliste belge fictive, censée être née en 1900 à Anvers et décédée à Tel Aviv en 1973, inventée par l'artiste israélo-américain
Roee Rosen.
L'artiste israélo-américain Roee Rosen (né en 1963 à Rehovot, Israël) s'est fait connaître pour les dimensions à la fois historiques, théologiques et psychologiques de ses peintures, de ses films et de ses écrits, autour des thèmes de la mémoire et de l'identité.
Diplômé des beaux-arts à New York, Rosen enseigne l'art et l'histoire de l'art en Israël. Son exposition très controversée Live and Die as Eva Braun, qui a fait l'objet de violentes attaques de la part de la classe politique israélienne lors de sa présentation au musée d'Israël à Jérusalem en 1997, a été saluée par la critique pour son approche neuve de la représentation de la mémoire de l'holocauste.
