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Réalisé à l'occasion de l'exposition éponyme à la galerie Perrotin à Paris, cet ouvrage monographique présente de nombreuses œuvres de Julio Le Parc, dont ses tableaux les plus récents, témoignant d'un intérêt intact pour l'étude de la lumière et du mouvement. La publication comprend également un texte de Hans Ulrich Obrist, un entretien conduit par Jérôme Sans et une chronologie écrite par l'artiste.
« L'art de Julio Le Parc déborde d'une énergie sans limites. Dans son atelier de Cachan, en banlieue parisienne, l'artiste dégage une impression de jeunesse et d'expérimentation perpétuelle. Né en Argentine en 1928 et installé en France, il est célèbre pour son utilisation de la lumière à travers des projections, des mouvements et des reflets dans des œuvres d'art qui donnent une impression de flux constant et témoignent d'une énergie aussi vive aujourd'hui qu'à l'époque de leur création. Au cœur de sa pratique se trouve le désir de mettre en question notre rapport à l'art et la manière dont on le perçoit, bouleversant ainsi notre vision des rôles joués par l'artiste, par le spectateur et par l'institution, mais aussi une croyance profonde dans le potentiel d'insurrection de l'art. Dans une note publiée sur Instagram au moment de sa dernière exposition à la Serpentine Sackler Gallery, à Londres, en 2014, il écrivait : “Optimismo siempre” (l'optimisme toujours), une idée dont son œuvre ludique et irrévérencieuse se fait l'écho. »
Hans Ulrich Obrist
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme, galerie Perrotin, Paris, du 14 octobre au 23 décembre 2017.
Julio Le Parc (né en 1928 à Mendoza, Argentine, vit et travaille à Cachan) est l'un des plus importants artistes géométriques et cinétiques des années 1960. Membre fondateur du GRAV (Groupe de recherche d'art visuel) créé en 1960 à Paris,
il travaille depuis plus de cinquante ans sur le mouvement, la lumière, l'optique, ou encore les rapports existant entre une œuvre et son spectateur. En 1966, il obtient le Grand Prix international de peinture de la Biennale de Venise. Il ose refuser, en 1972, une rétrospective au Musée d'art moderne de la ville de Paris. La même année, la Kunsthalle de Düsseldorf lui consacre une grande exposition personnelle. Il a depuis exposé entre autres à la Maison des Amérique de Cuba, à la Fondation Mirò à Barcelone, à l'Institut national d'art de Rome, au Musée de l'Hermitage à Saint-Petersbourg, au Daros Latinamerica de Rio de Janeiro, au Whitney Museum de New York, au Smithsonian Hirshhorn Museum de Washington, au MOCA de Los Angeles ou encore au Centre Pompidou-Metz et en 2013 au Palais de Tokyo.