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les presses du réel
Ivan Messac -
Un catalogue d'images pop composé d'œuvres en bas-relief et tissus imprimés et de séries de peintures consacrées à Adam et Ève ou Maïakovski. On y rencontre également Pessoa, Picabia, Hendrix, Jimmy Page…
À 20 ans, Ivan Messac participe au Salon de la Jeune Peinture. On a tôt fait de le classer parmi les artistes engagés. José Pierre, lui le range dans son dictionnaire du Pop Art en 1974, mais quelques années plus tard, c'est en sculpteur qu'il réapparaît. Entre-temps, il flirte avec le Futurisme (cf. son dîner futuriste).
Est-il sculpteur ou cuisinier ?
Ivan Messac serait-il écrivain… parce qu'il a publié quelques livres ; ou encore serait-il vidéaste pour avoir réalisé une ou deux petites choses. Il est vrai que les aventures de Klepsévitch artiste fanioniste et son film, portrait de Maïakovski, La voix du poète brise les théières, resteront dans les mémoires.
Son retour à la peinture dans les dernières années, serait-il le signe d'un assagissement ? Nous n'en savons rien. Au fond, Messac est un artiste total, un artiste de son époque, une technique ne saurait le qualifier. Il passe d'une discipline à l'autre au gré de ses préoccupations ou de sa fantaisie.
Aujourd'hui il est peintre. Dans ce catalogue, quelques extraits de son travail des dernières années : des œuvres en bas-relief et tissus imprimés de la série Impression Prime Time, des tableaux, peints, issus de son travail autour d'Adam & Ève, quelques pièces du Grand Écart consacré à Maïakovski ainsi que des tableaux ayant fait suite à sa série My Generation.
De la Télé, du mythe, de la poésie et du rock n'roll.
Une des singularités d'Ivan Messac (né en 1948 à Caen, vit et travaille à Paris et Sens) est de ne pas avoir attendu qu'on lui offre des cimaises pour s'exposer. En 1969, il déroule dans les couloirs de la fac de Nanterre une fresque sur papier qui marque son engagement tant artistique que politique.
Rien d'étonnant à ce que cette même année 1969, il participe au Salon de la Jeune Peinture. Deux ans plus tard il y exposera trois des tableaux de la série Minorité absolue (souvent appelée : Les Indiens) remarqués par le critique Jean-Louis Pradel qui le désigne comme benjamin de la Figuration narrative tandis que José Pierre lui consacre un article dans son dictionnaire du Pop Art.
L'ensemble de son travail des années 1970 témoigne de cet engagement. Qu'il conçoive les décors d'un ballet pour le BTC, participe à des réunions d'artistes au Portugal lors de la révolution des œillets, apporte son soutien au syndicat Solidarité, c'est à la fois comme artiste et comme défenseur des droits de l'homme qu'il agit.
Aujourd'hui encore, tout en développant un travail plastique présenté par des galeries prestigieuses, soutenu par la presse et reconnu par des institutions, il s'intéresse aux plus démunis Street Immo et soutient le Secours populaire.
Certes, on l'a connu et reconnu sculpteur mais c'est bien la peinture qu'il avait embrassée dans sa jeunesse qui semble être l'objet de ses préoccupations depuis plus de quinze ans.
Publié avec La vie au Marteret, Calignac.
 
paru en mai 2009
édition française
24,5 x 24,5 cm (broché)
64 pages (ill.)
 
20.30 10.00
(offre spéciale)
 
ISBN : 978-2-84761-898-3
EAN : 9782847618983
 
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