fermeture & interruption des expéditions du 23 décembre au 3 janvier (les commandes passées dans l'intervalle seront traitées en priorité dès notre retour) – merci pour votre patience et bonne fin d'année !
Ouvrage collectif réunissant artistes et chercheurs autour de la question du corps – à la fois outil et objet de connaissance, lieu de plaisir, de désir, de pouvoir et de subversion –, dans une perspective genrée, interdisciplinaire et trans-chronologique, à l'intersection des études visuelles et des études matérielles.
Le corps est traversé autant qu'il traverse – l'espace, la scène, l'écran, l'autre.
Dès lors, comment se donne-t-il à voir et comment est-il perçu ? Comment
agit-il ? Avec quels outils, quels objets et quels prolongements ? Et que dire
de sa matérialité, changeante, mouvante, faite de plis et de passages,
d'espaces poreux et de creux ? Telles sont les questions au cœur de cet
ouvrage, qui se situe à l'intersection des études visuelles et des études
matérielles.
Penser le corps à la fois comme image et comme matière, tel pourrait
être le point commun des textes et des images réunis ici. Ce livre pose
ainsi des questions touchant à la fois à la représentation et à l'existence
physique des corps, à la performance et
à l'archive, à la chair et à l'immatériel. Le
corps tel qu'abordé par les artistes et les
auteurs de ce volume est perpétuellement
transformé, plastique et organique. Il est
un lieu de passage, à la fois traversé et
traversée, un espace de négociation qui
invente ses propres outils physiques et
émotionnels pour opérer et s'opérer. Ou
encore, pour utiliser une métaphore plus
douce, il est un jardin, au sens d'un
espace arboré et clos, mais perméable,
en perpétuel mouvement et en constante
évolution.
Publié suite au colloque interdisciplinaire éponyme organisé par les Unités des Etudes Genre et d'Histoire de l'art de l'université de Genève et le Programme Master de recherche CCC (critical curatorial cybermedia) de la HEAD – Genève, en octobre 2011.
Agnès Vannouvong, docteur ès lettres, enseigne les gender studies à l'université de Genève. Elle est l'auteur de travaux sur la littérature française moderne et l'esthétique. Ses domaines de recherche concernent la représentation du corps, de la sexualité et du genre dans les arts et la littérature du XXe et XXIe siècle. Spécialiste de l'œuvre de Jean Genet, elle a co-édité Toutes les images du langage : Jean Genet (Schena Editore, 2008) et a publié Jean Genet – Les revers du genre aux Presses du réel en 2010. Son premier roman, Après l'amour, est paru au Mercure de France en 2013.
Née à Genève, Noémie Étienne vit à New York et enseigne l'histoire de l'art à la New York University. Elle est l'auteur d'une thèse de doctorat intitulée La Restauration des peintures à Paris, publiée aux Presses universitaires de Rennes en 2012. Ses recherches portent sur la notion d'objet, sur les rapports histoire de l'art et anthropologie, ou encore entre art, science et artisanat. Elle est aussi cofondatrice du festival interdisciplinaire nomade Eternal Tour.