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Une exploration de l'infinité des variations du visage et des expressions des personnalités par l'artiste culte américain.
Ce nouveau livre de Kenny Scharf révèle son dernier ensemble d'œuvres intitulé « MOODZ ». Composé de plus de 350 peintures circulaires de visages – tous différents – cet ensemble complet donne forme à une multitude d'humeurs, de sentiments, d'expressions et de couleurs. Qui sont les personnages représentés sur ces nombreuses toiles ? Kenny Scharf explique qu'ils reflètent tous des aspects de sa propre personnalité. Certains jours, il a besoin de libérer son énergie agressive et ils peuvent refléter sa colère. D'autres visages reflètent son exubérance et son amour de la peinture.
L'imagerie sérielle et la dimension iconique des visages de Scharf évoquent le travail d'Andy Warhol. La structure conceptuelle reflète également l'héritage de l'art minimal. Scharf compare la série « MOODZ » à un souvenir précoce de la vision des pixels de couleur sur la première télévision couleur de ses parents. Son travail fusionne le vocabulaire du pop et du minimalisme avec la culture télévisuelle californienne des années 1960.
Kenny Scharf peint des visages à la bombe depuis 1981. Peignant d'abord furtivement dans la rue, il a appris à développer des images spontanément et rapidement. Pour « MOODZ », il a créé un vaste ensemble d'œuvres en respectant des contraintes rigoureuses, mais avec des possibilités infinies. Scharf embrasse l'immédiateté de la peinture en spray. Ses gestes mobilisent tout son corps. Le processus est totalement physique, comme une danse. Il peint en écoutant de la musique dans ses écouteurs, entrant dans une zone où son esprit et son corps fusionnent. Ses coups de pinceau suivent le rythme. La peinture à la bombe est probablement le moyen le plus direct de créer une image. Il n'y a aucune possibilité de correction ou d'effacement. Comme le dit Scharf, « il n'y a pas de mensonge avec la peinture à la bombe ». Les accidents qui se produisent conduisent à de nouvelles idées. Ses visages se transforment et évoluent continuellement.
Conçue par Alexander Kohnke (Los Angeles) et organisée de manière chromatique, la publication rassemble la totalité de la série « MOODZ » ainsi que des vues d'exposition et une documentation liées au projet. Elle comporte un essai du galeriste et homme de culture américain Jeffrey Deitch et un entretien avec l'artiste par Lio Malca. Un poster (72 x 55 cm) – sur lequel tous les visages sont reproduits ensemble comme s'ils formaient un nuancier – accompagne la publication.
Kenny Scharf (né en 1958 à Los Angeles, où il vit et travaille) est un peintre américain. En 1978, il s'installe à New York pour étudier à la BFA School of Visual Arts, dont il sort diplômé en 1980. Il se lie d'amitié avec des artistes tels que Jean-Michel Basquiat, Andy Warhol et Keith Haring et acquiert une certaine notoriété dans les années 1980 à New York en établissant des passerelles entre l'art contemporain et le graffiti. Scharf utilise des images issues de la culture populaire, en particulier des dessins animés télévisés (« Les Jetsons », « Les Pierrafeu » ou « Les Simpsons ») pour transposer l'art dans la vie quotidienne. Son art promeut une sorte de jeunesse éternelle, un monde pop coloré utopique rempli de monstres comiques, de beignets flottants et de créatures cyclopes.