fermeture & interruption des expéditions du 23 décembre au 3 janvier (les commandes passées dans l'intervalle seront traitées en priorité dès notre retour) – merci pour votre patience et bonne fin d'année !
Dans un style figuratif faussement naïf, rappelant à la fois George Grosz, Pierre Klossowski,
Otto Dix et Diego Rivera, au service d'un discours critique, Michael Cline (né en 1973 à Cap Canaveral, vit et travaille à New York) peint des scènes d'intérieur et de rue. Des uniformes (d'écolier, de policier, de personnages, travailleurs ou mendiants, portant l'habit de leur condition sociale) y côtoient des nus, dont l'érotisme est immédiatement neutralisé par un « réalisme social » en même temps que par la mise en scène étrange ou sinistre de situations du quotidien, dans lesquelles se côtoient le rêve, l'horreur et la banalité.
Cline dresse le portrait d'une Amérique contemporaine marquée par ses mythes fondateurs, ses utopies sans cesse renouvelées, ses paradoxes, ses angoisses et ses obsessions (la foi religieuse et le désespoir social, l'individu, la communauté et Dieu, le sexe, la violence et la morale, etc.).