les presses du réel

Le Tombeau de Pierre Larousse

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À tout levant, – ou je n'existe pas – il faudra m'inventer.
Lors, à l'orée, et devant mes vieilles branches, par le fil de la Vierge et ma bonté divine, je me vante un devoir un petit peu facile (ou – devinette – ficelle du pendu ?) de couper l'herbe sous le pied des fossiles.
Comment j'ai nommé là critiques, fous rageurs, et commenteurs tâteurs éventuels de l'oeuvre de moi ici fourragée.
J'assure – fussent-elles de coups lange et bavette – de lacérer la nappe des vaines pâtures à la tronche bovine des fossiles, tripotée de lavettes et de ventripotents, médusés d'user à ma meule, usine à faire tout ce foin là, tout ce foin là qu'ils n'eussent pas cru valoir tripette, le coupe-fil de série tranchant et mal poli de leurs scies passe-partouse. Car on aura beau faire, et souvent, l'inventaire de leur came éventée, seul savoir les supplanter abattra l'arbre à came édentée qui transmet au rivoir sa racine carrée, faux ivoire et cariée, et son cément toujours ardent en cette ère d'art dentaire forcément sédentaire où les couronnes sont couronnes d'enterrés, aux Êves et aux évêques futurs, forfaiture futurée dans d'homélies mélos par des adams tarés.
Ris voir, mais vite, je veux avec, éviter à ma mamelle ces émulseurs et ces mille molles ventouses d'émules frères, malins faux-frères frais émoulus, faux-frais, qui, s'ils venaient à venir, s'immoleraient pour qu'on m'immole – cf. Timoléon – sur de ces matelas-mousse de – ô Atalante – pommes d'Hippomène à la matelote.
Ab/so/lu/ment. Je n'ai pas à me croire de la petite bière, moi l'auteur d'un Tombeau-Du
TOMBEAU DE PIERRE LAROUSSE
que j'inaugure en cet instant.
D'abord, je jette la pierre à Feu, et après la Cognée, cognée qu'est encore la gendarmerie, la rousse étant la flicaille « Larousse, la police des mots » (1).
De fait, vous voilà en présence d'une POÉSIE DICTIONNAIRE (2) sans exemple dans l'histoire-dontacte (3), docte et didactique :
– espèce de clacquesin bien tempéré, entre le zend, zist originaire des « concepts fluents », goût de goudron sédimenté – et
le zeste fonctionnel reçu au zinc, et ressucé comme un zan sémantique, en ces dernières années.
– espèce donc de claque-sein ou de tape-cul, bien tempéré, oscillant entre le « logos » et le « scat », pour bien dire :
A RESSORT SKATO-LOGIQUE ;
– exercice gradué recommandé tout spécialement au débutant rebuté par le fossé scindant les deux domaines, destiné à rendre aisé son passage à niveau du seuil quotidien.
Ces paliers, paliant la difficulté, sont assez pratiques pour qui, à mon instar, bénéficie d'un ascenseur :
Je n'ai pas à dissimuler qu'une un peu similaire mais à rebours démarche me fit naguère emprunter l'escalier dérobé des « Poêmes Englobants » (4) élaborés à partir d'éléments pré-fabriqués, de (« phrases toutes faites » signées de tel ou tel mais déviées de leur sens premier en les « centrant » sur un « sujet » complètement étranger (5).
Sans doute, par rapport à l'extrême pointe du CRIRYTHME (6), le TOMBEAU de Pierre LAROUSSE présente- t-il un aspect régressif (côté Ouest) ; mais je ne perds pas le nord pour autant. Après qu'en musique Schoenberg eût suspendu la tonalité, nombre de musiciens contemporains ou postérieurs, s'appliquèrent à épuiser positivement le champ du possible wagnérien avec les chevaux-vapeurs en puissance dans les plate-bandes de Bayreuth. Les dernières chances évanouies d'y découvrir terre arable, loisible restait de le développer en un gazon artificiel sous les pas cavaliers d'un Hun à la Webern, à cheval sur les principes éthiques d'une étiquette princière. D'une hune, moi différemment, je consens, je condescends à déployer la voile des vapeurs vocabulaires, à, par rigorisme, être mon propre igor, mon élixir au strawinsky parégorique (quel joli paradoxe). Oui, nécessité intérieure et gageure de contre-balancer par un astreignant constructivisme, l'automatisme que je déchaînais au même instant, avec les crirythmes ultralettristes. (le T.P.L. a été composé de 1954 à 1958).
À cette régression manifeste dans la texture des fibres compositionnelles, se joindra, dans cette oeuvre, et corrélativement, l'Écriture, ailleurs pourtant bannie (7) qui recouvre ses droits en ce lieu sépulcral. Quand (c'est le cas des « crirythmes ») la complexité des sons émis atteint le paroxysme d'un ordre supérieur, inextricable pour la plume, je décrète, après self-contrôle, le MAGNÉTOPHONE, seul susceptible de fidélité par excès à mon panache. Aucune partition n'est alors suffisante, nulle n'est nécessaire. La liberté laissée de toutes façons à l'exécutant d'autant mieux s'exerce. En bénéfice l'esprit du « crirythme » au détriment de la lettre, ce détritus, chère aux Littrés.
« La musique nègre ne peut se transmettre par l'écriture (musicale) » disait André Coeuroy cité par Isou, dans son « Introduction » p. 219 (8). « Il s'agit donc – remarque alors Isou – de la nécessité d'une autre écriture que celle par les notes » car « il y a trop de notes et de gammes pour les mêmes sons, il y a trop de signes qui disent en apparence plus que les sonorités proclament en réalité. D'autre part, il n'y a pas de notes pour beaucoup de nuances, ce qui oblige à la complication de celles existantes. Pour échapper à la complexité de l'écriture on complique plus, au nom d'une simplicité nécessaire. » (Id ; Ibid ; p. 224)… comme un menteur qui s'embrouille en ses mensonges pour arriver à la vérité. Le lettrisme a coupé court le noeud gordien ; la musique est à la portée de l'homme et il n'est plus jeté vers d'autres buts que lui-même » (id, ibid ; p. 228) c'est devant tant de lucidité que je m'étonne encore une fois, de la vieille naïveté isouienne : vouloir remédier à cet état de choses en se fondant sur un plan strictement paralèlle : celui de l'écriture « lettrique ». Personnellement, je ne veux rien savoir de la prétentue « supériorité » extratemporelle de tel art sur tel autre. Dire, comme le fait Isou (Ibid, p. 109) que « la poésie lettrique débute avec un capital plus riche que la musique », qu'elle possède déjà le vieil alphabet formé de 24 lettres, sans compter les autres, en comparant avec les 7 notes de la musique » c'est dire qu'un mouton à 5 pattes est supérieur à Cadet Boussel qui a 3 maisons.
Mais ici, pour en revenir au T.P.L., (à nos moutons de mots), l'écriture « lettrique » s'imposait d'elle-même : c'est un éclatant hommage que nous lui rendons en même temps qu'un congé définitif lui est par nous dûment signifié.
Nous nous sommes par ailleurs quelque peu égayé en reconnaissant que notre oeuvre obéit (bien involontairement) à la majorité des « Lois » édictées par Isou dans son « Introduction »
– loi de la répétition de la lettre
– loi des rimes intérieures ; observées ici plus que partout ailleurs et surtout :
– loi de la succession normale des lettres de l'alphabet.
D'autre part, l'ouverture du tombeau nous fait entrevoir les possibilités d'un renouvellement de l'Épigramme : certains motifs de l'ouverture où, pour des raisons de graduation, évoquées plus haut, le concept a, si j'ose, encore son mot à dire (comme très sporadiquement et par hasard dans le corps même du T.P.L.) se peuvent décomposer, sans nuire à l'ensemble, en une suite d'ÉPIGRAMMES SONORES.
La simple juxtaposition ou l'insolite voisinage de deux ou plusieurs termes, au nombre desquels figureront principalement les noms propres de quelques personnages plus ou moins d'actualité, équivalent à d'autant plus cocasse que « discrépante », inattendue. D'où le « piquant » de cette première partie de l'oeuvre en accord avec la définition du « trait » épigrammatique.
La seconde partie, le Tombeau proprement dit, offre, toujours en liaison avec le contexte, des ensembles architectoniques pouvant, à la rigueur se suffire à eux-mêmes, et qui constituent, divisibles en strophes, des MOTETS : Ainsi dans la lettre k depuis « KARAKALA KOLEKT » jusqu'à « KALKERKADUK ALBUKERK ABOUBEKRE » dont le rythme est un rappel du fameux air du « Troisième Homme », puis d'« ALKALI KlLIV » jusqu'à « BIFURK MAZURKA BARUK » dont le rythme est pseudo-sud-américain ; enfin l'ensemble débutant par « DIKTE DIKTAM STIK ALIKANT ».
Le « Lettrisme » et ses prolongements sont fort heureusement trop récents pour qu'on puisse dire ce qui, dans les oeuvres, appartient au « genre grave » ou bien « genre léger ».
Au reproche encouru de les mêler je répondrai qu'en Poésie la cloison qui séparait l'un de l'autre est depuis longtemps abattue et qu'en Musique Erik Satie en est la synthèse.
Thomas Mann écrit dans son « Docteur Faustus » que « tous les moyens et les artifices de l'art ne sont bons aujourd'hui qu'à la parodie » (Le lettrisme n'échappe pas à cette constatation pessimiste, dans la mesure où il n'est pas encore autre chose que de l'art ; il est peut-être même LA PARODIE par excellence… ).
Le Tombeau de Pierre Larousse rappelle par son côté sud le « Tombeau d'Isidore Isou » (9) mais la signification de la parodie est ici plus vaste et l'oeuvre ambitieuse.
L'orthographe du Tombeau semi-phonétique correspond de façon assez adéquate à l'intention générale du Morceau. Pour la même raison, que les voyelles, entendues comme chair du langage ne sont pas appelées à donner le TON, mais les consonnes, cinq de ces dernières non plus : C, H, Q, W, X, n'ont pas de rôle spécifique dans l'ossature. Aussi bien :
– C se ramène à K ou à S
– Q se ramène à K
– H muet, sans inconvénient, disparaît. C'est donc toujours aspiré qu'il figure dans le T .P. L., modifiant légèrement l'émission du son mais sans qu'ipso facto H espère aspirer à rubrique spéciale. CH par contre, entité distincte, y peut prétendre.
– W se ramène à V pour les mots à prononciation allemande, à OU lié à la voyelle suivante pour ceux à prononciation anglaise.
– X, occulte en KS ou KZ, n'a été – sauf muet – récolté qu'ultième.
Je m'essaye pour la première fois (les crirythmes ultralettristes où il arrive qu'intervienne la surimpression étant hors de cause) à la polyphonie harmonique et contrapunctique, mais le T.P.L. est intégralement, susceptible d'être harmonisé, « orchestré » par quiconque. Pour ma part d'ordinaire, tout souci autre m'est aria que de l'aria. Par tempérament peut-être ; par élection, sûrement :
Le simultané, qui est du vécu barbare, n'est jamais en soi, dans le domaine de l'élaboré, qu'un manque de concision. Il est transposable et réductible en dernière analyse au successif.
Polyphonie extrapolée, un « art total tant qu'il n'aurait pas été totalement intégré dans la totalité de la vie ne serait qu'énervement des sens critiques, atrophie des uns, hypertrophée d'un autre ; dans la meilleure hypothèse, équilibre de rooking-chair où toutes les forces de l'intellect et de la sensibilité neutralisées auront tôt fait de basculer dedans des tableaux-fauteuils, dedans des mobiles-fauteuils, dedans des fictions-divans ou dedans des structures sonores-baignoires.
Seul le recours aux bâtons de chaise du DISCRÉ- PANT permettrait d'éviter la salade de l'harmonie, par l'application étendue à la vie, d'un contre point général des arts intégrés.
Quoi qu'il en soit, utilisé à l'intérieur d'un unique domaine, le contrepoint n'a plus aujourd'hui l'intérêt qu'il a pu présenter. (L'effort doit au contraire porter sur l'exacte délimitation créative surtout, et théorique, des MATRICES respectives, de chacun des arts existants ou à naître. Le reste est diversion).
L'ébauche, ici, de son utilisation doit être considérée comme superflue et comme volonté très enfantine de prouver à tel censeur que, malgré ses dires, j'étais apte à créer des combinaisons esthétiques inédites, autre que celles « solo un choeur », ce choeur dans toute ma production n'ayant été, je m'empresse de l'ajouter, qu'une concession faite au public.
Prononcé sans ouf à gogo, quel mot « français » ne se croirait lettriste ? Vieille trouvaille. N'arguons point que ce jeu n'en vaille ses trente six chandelles (une heure de somme, sacré Jargon mangé des pissenlits par la racine croco-dryco-choco-latine ! atténueras-tu un tantinet, bue jusqu'à la lie ta tanante litanie ?) pour notamment l'argonaute dont le port naturel le fait larguer vers la naturalisation à égards poéthiques du vocapathopatibulaire de poche. Mais ici j'ai rejeté du chantier la masse de tout complaisant radotage ; et pencheriez-vous à penser que nonobstant je n'ai pas redouté de plus ou moins espacées redites ? Si. Parmi tant de possibles exemples c'est en Garry Cooper garrick dame ! que garik oupeur garik se décompose. Il n'y a là qu'allitération.
Même si le cachet de publicité qu'ont les quatre danses pour redoutes qui terminent l'ouvrage excusait les répétitions, je me suis astreint, de ce train de bastringue – là marotte – comme tout au long de ma route – là ma rate à l'intérieur de la même « Lettre » – mérite à ça – comme dans des lettres différentes – mirette ici – à écarter sans repentir l'emploi, deux fois, d'un terme, l'emploi, une fois, d'un homonyme.
Mis en évidence par les caractères majuscules, l'accent tonique, très fréquemment déplacé (LUKseuy, LOUKsor au lieu de luXEUIL, louqSOR) et la coupe des mots, inhabituelle, soit recoupant la ligne des accents toniques à la française, c'est-à-dire en général portant sur la dernière syllabe (BIzèBA, zannSE zarBRE zinnSU zannSE zannSEZ) soit la coupaillant (piter JU pitersisTERsyèn yalaktaBAR bara- GOULD) visent à dépayser au maximum le paysan d'auditeur en l'alimentant mentalement d'un baroque exotisme fabriqué avec des vocables ultra-prosaïques imbricabraqués à des noms « d'origine ») de bric et de broc (mostaganem… postagalèn – grigou rodrigou bangui… – Etilik soulouk soukoup bayok – soussiskara mouchous gousfrask). C'est exceptionnellement que les phonèmes du T.P.L. trompent sur le mot prétexte (mérimé rinos – trinôm ; palmolivoud, lisible contraction). Plus souvent j'ai, par d'autres mots accolés ou sous forme de paronymes accumulés suggéré un tiers, quart ou quint mot bouquet ; sa remarquable absence de l'artifice vaut sa présence immédiate à l'esprit. À propos, est-il besoin de signaler que tant le goût personnel que l'évolution du langage (au premier chef la mise en circulation de nouveaux noms propres) font échec à toute éventuelle velléité d'exhaustion dont on n'a pu qu'asymptotiquement s'approcher.
Pour qu'admis soit à l'agrégation du T.P.L. dans la cadmée de la « lettre N » par exemple, ce mot-ci ou là du dictionnaire, inutile qu'N en soit l'initiale, n'importe sa place et qu'à demi cet N sonne pourvu qu'N ait pourvu à cette concrétion de cadmie sonore. C'est à l'elasticité de ce jeu de lois que moult amalgames lettriques ont dû d'être promulgués. Au grand jamais, de mot n'ayant par contre pas monnayé les moltegommes de l'N, nul n'a été sollicité même s'il avait, par ou pour assonnance, quelque atome crochu à le faire croiser malte ou gammé.
Ont été groupés « en souplesse » et selon leur opportunité, les mots intégrant en sus de la lettre N, DOMINANTE ou MAJEURE, une ou plusieurs consonnes communes, F S et D par exemple dans : HAFnerVE nusDAF nisNOSS… daninosniss – R, T et B dans : EnokTRI niTÉRI niTÉ bènRÉ netTÉ boNITT.
Ces consonnes peuvent être appelées 1ère, 2e et SOUS DOMINANTES ou MINEURES.
La terminologie dont on use ici ne doit pas être confondue avec celle adoptée par la science musicale. Dominante (majeure) et sous-dominante (mineure) ne doivent éveiller que l'idée claire de prédominance, qualitative et quantitative. Les désignations : tonique et médiante ont été jugées trop spécialisées : « tonique » plus satisfaisante à première vue que « majeur », est repoussée en raison d'une confusion possible avec la question primordiale de l'accent ; « médiante », d'évocation trop vague, l'a été comme répondant mal à nos réalités nouvelles.
On a mis en relief l'aspect régressif (côté Ouest) du Tombeau. Pour son « côté Est » suffira la mise en paralèlle avec la production poétique voire musicale de l'après-guerre.
Existe-t-il à l'heure actuelle d'autres oeuvres « lettriques » aussi importantes par leur dimensions et aussi denses que le Tombeau de Pierre Larousse ? À ma connaissance, non.
F. D.

(p. 9-20)


1. Comme et comme Camille Bryen me l'a soufflé, je le souffle à Bryen.
2. Dicton : Choix et arrangement des mots manière de les débiter.
3. « Un dictionnaire sans exemples est un squelette ».
4. Cf. l'article intitulé « Lettrisme et Englobant » paru dans le numéro 3 du « Soulèvement de la Jeunesse » et les poèmes dans les numéros 2, 3 et 6 de cette publication.
5. Et du même coup réhabilitant le « Sujet » poétique encore qu'il n'ait à l'examen, jamais été tout à fait supprimé.
6. Cf. l'article intitulé « FAUSSE ROUTE » (Mars 1953) reproduit dans le numéro de GRAMmes. Où en étais-je ? Le maquis pris il y a cinq berges (oui : la vie est un argothique roman fleuve) en un « demi tout gauche pour un cri automatique », j'ouvrais les veines, les vannes d'un au-delà des lettres. Ce maquis, j'en ai depuis trois ans commencé d'établir le cadastre : des bornes de bande-magnétique. Laisse tomber, j'ai dit, les bâtonnets. Va aux oiseaux zoo. Va au zoo. Le crirythme égale zéro dès qu'on l'imprime si tant est que faire se puisse auquel cas tout ça ne va pas loin. On est, bougre, bon gré malgré, tenu par les moyens, à pas toutes fins zutiles, mis en oeuvre. À moi les loopings, à eux les rase-mots. Le Lettrisme est périmé, qui prospère en forme de youp la boum. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, l'ultra-lettrisme vous est transmis par révolution orale ; EN DIRECT contre toute tradera-dérition. Dans le domaine sonore la graphie est préjugé coûtant cher aux transescris qui ne peuvent l'être.
7. Cf. l'article « Fausse Route » et mes disques microsillons à paraître.
8. Gallimard, éditeur.
9. Inclus sans titre dans mes « TAMBOURS DU JUGEMENT PREMIER » ANAKARENI NANA OKARINARMONIKA etc… (ION, 1952).


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